Après le coup d’État au Burkina Faso: Ce que Blaise Compaoré a promis de faire

C'est du moins ce que rapporte Jeune Afrique dans sa dernière édition, parue lundi 16 novembre 2015. Selon le confrère, Compaoré soutient, la main sur le cœur, qu'il ne veut plus s'immiscer dans la conduite de la transition dans son pays. Logé dans une résidence voisine de celle de Henri Konan Bédié à Cocody, il dit n'avoir aucun contact avec ceux qui dirigent cette transition. A en croire le confrère, l'ancien président burkinabé soutient n'avoir pas eu de contact direct avec le Premier ministre, Isaac Zadi. Or, c'est connu, l'homme était l'un de ses plus fidèles compagnons du temps où il était encore le tout puissant président du Burkina Faso. Mais, depuis la chute de Compaoré, le téléphone est coupé entre les deux personnalités. L'ancien chef de l’État n'est pas pour autant coupé des réalités politiques de son pays. Les poursuites judiciaires dont il y est l'objet, il n'en fait pas une préoccupation majeure. « Même les procédures judiciaires engagées contre lui-notamment dans l'affaire de l'assassinat de Thomas Sankara-ne semblent pas l'émouvoir. À l'en croire, il n'a, pour l'heure, pas été contacté par la justice burkinabé », révèle le confrère. Pour rappel, Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir par un soulèvement populaire le 30 octobre 2014. Il a atterri en Côte d'Ivoire où il séjourne en toute discrétion. Depuis, les autorités burkinabé, en charge de la transition, ont engagé des procédures judiciaires contre lui dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien président Thomas Sankara, et contre certains de ses proches collaborateurs d'hier.

Assane NIADA

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