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Pont Henri Konan Bédié: 12 milliards de Fcfa injectés par l'Etat de Côte d'Ivoire

Publié le : 14 septembre 2015 par Irene Bath

Le ministre Abdourahmane Cissé, en avant-plan, au milieu, a justifié les 12 milliards de Fcfa injectés par l’État de Côte d'Ivoire dans la gestion du pont Hkb. (Photo : DR)

Le ministre Abdourahmane Cissé, en avant-plan, au milieu, a justifié les 12 milliards de Fcfa injectés par l’État de Côte d'Ivoire dans la gestion du pont Hkb. (Photo : DR)

12 milliards de Fcfa, c'est l'enveloppe globale allouée par l’État de Côte d'Ivoire dans le cadre de la gestion du pont Henri Konan Bédié (Hkb). Une allocation budgétaire qui suscite des interrogations au sein des députés membres du groupe parlementaire Dialogue.

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Le Vendredi 11 Septembre, à l'Assemblée nationale au Plateau, ce groupe parlementaire a demandé des explications au ministre auprès du Premier ministre en charge du Budget, Abdourahmane Cissé. C'était à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances rectificative portant modification du budget de l’État pour la gestion 2015. Le groupe parlementaire Dialogue, par la voix de son porte-parole, a demandé la justification de cette dotation, ''ce d'autant plus qu'il s'agit d'un pont à péage ayant fait l'objet d'une concession''. Des préoccupations qui ont trouvé réponse auprès du ministre du Budget. Abdourahmane Cissé a indiqué que, dans le bouclage financier de cette infrastructure, des prix étaient initialement prévus. « Les prix normaux d'équilibre de ce 3ème pont se situent à différents niveaux. Dans la structuration qui avait été mise en place, nous avons plusieurs types de véhicules : classe 1, classe 2 et 3. Initialement, les véhicules de la classe 1, les personnels, devaient normalement payer 1 000 Fcfa cash. Lorsque vous payez par le système de carte, c'était 700 Fcfa. Et, les montants étaient un peu élevés, et allaient jusqu'à 2 800 Fcfa pour les gros véhicules qui passaient sur ce pont. Le chef de l'Etat a jugé que ces niveaux de prix étaient relativement importants pour la population ivoirienne. Il fallait voir dans quelle mesure l’État pouvait soutenir et avoir des prix sociaux pour permettre à toute la population d'utiliser cette infrastructure. C'est ainsi que nous avons décidé de retenir un prix de 500 Fcfa. En passant de 700 Fcfa par exemple sur les véhicules normaux, à 500 Fcfa, vous avez un manque à gagner qu'il faut combler. C'est ce qui justifie ces 12 milliards de Fcfa qui n'étaient pas dans le projet de loi que nous vous avions soumis en décembre 2014. Parce que la décision a été faite au cours de l'année 2015, avant l'inauguration du pont », a expliqué le ministre du Budget. Qui a fait remarquer que c'est ce qui justifie cette allocation. Le ministre a insisté qu'il s'agit d'une mesure de soutien qui fait partie de la politique du chef de l’État de pouvoir réduire la cherté de la vie pour les Ivoiriens en apportant le soutien du budget de l'Etat afin de faire face à cette situation.

Irène BATH

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites


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Article rédigé par

Irene Bath

Journaliste Reporter

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