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Transformation du cajou : Dr Adama Coulibaly (DG du Conseil du coton anacarde) évoque des entraves
Publié le : 27 novembre 2019 par Jonas BAIKEH

Dr Adama Coulibaly a souligné la nécessité de la transformation
Dr Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du Coton Anacarde (Ccc) a évoqué des entraves à la transformation de la noix de cajou, le mardi 26 novembre 2019, lors d'une conférence de presse qu'il a animée, à Port Bouët, dans le cadre du Salon international de l'agriculture et des ressources animales (Sara).
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« Nous n'avons pas la technologie pour maîtriser la transformation. Nous sommes obliger de faire appelle à la technologie extérieure. Comment travailler pour que nous puissions faire émerger des équipementiers locaux ? C'est un des défis », a-t-il indiqué. Pour lui, la Côte d'Ivoire ne saurait durablement bâtir sa stratégie de transformation sur des équipements exogènes. « Les pays qui sont les champions de la transformation sont en compétition avec la Côte d'Ivoire. Donc, compter sur leur technologie durablement pourrait être une fausse stratégie. Nous sommes en train de travailler sur l'émergence d'une race d'équipementiers locaux », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, l'accès au financement bancaire est une autre entrave au développement de cette filière. Vu que tous les acteurs de cette filière sont considérés par les banques comme des starups.
Dr Adama Coulibaly a souligné la nécessité pour la Côte d'Ivoire d'aller à la transformation de ses matières première agricoles. « Nous sommes aujourd'hui à 10 % de transformation du volume de noix de cajou. C'est très faible. C'est pas satisfaisant. Il nous faut arriver à des proportions beaucoup plus élevées. La Côte d'Ivoire qui aspire à l'émergence ne peut pas continuer d'exporter des produits agricoles bruts . C'est- inacceptable ! », a-t-il martelé. Avant d'expliquer : « Lorsque nous mettons des produits buts sur le marché international, nous contribuons à créer la richesse et des empois chez les autres. Or, nous, en Côte d'Ivoire avons besoin d'emplois. 70 % de la population ivoirienne a moins de 35 ans. Cette population aspire à un mieux être. Un mieux être c'est du boulot, des revenus. Les filières Coton et cajou aspirent à apporter leur contribution à cette problématique de l'emploi pour les jeunes ».
Jonas BAIKEH
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Jonas BAIKEH
Journaliste Reporter
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