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Accusé pour agression sur sa danseuse et viol sur mineure/ Koffi Olomidé: « J’ai peur d’aller en prison »

Publié le : 13 aout 2016 par Diarra Tiémoko

Koffi Olomidé est convaincu qu'il est victime d'un complot

La star de la rumba congolaise Koffi Olomidé est revenu sur l'affaire du coup de pied à l’une de ses danseuses à l’aéroport de Nairobi, et dont la vidéo postée sur Internet avait provoqué l’émoi et donné lieu à une procédure judiciaire en République démocratique du Congo.

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Dans une interview accordée au confrère de Le Monde.fr, le mercredi 11 août 2016, l'auteur du titre culte ''Selfie'' se justifie et se dit victime d'une cabale ourdie contre sa personne. « Je subis l’injustice d’être une superstar black congolaise. Et la justice française s’en prend à moi sur la simple foi de ces témoignages. Ce n’est pas sérieux. (...) », dénonce le patron du Quartier Latin, son orchestre, avant de reconnaître sa faute relativement à cette affaire :« Je ne suis pas un surhomme et je me suis emporté. Je le regrette. Mais je n’ai pas voulu la frapper. J’ai simplement voulu lui faire peur. D’ailleurs, mon coup de pied n’a jamais atteint la danseuse. Les policiers présents sur place l’ont bien vu et ils ne m’ont pas interpellé. (...) Je le répète : je n’ai pas frappé cette danseuse ».

A l'en croire, sa violente réaction serait consécutive à un vol d'objets dont des serviettes, couvertures et coussins par ses danseuses dans l’avion de la compagnie Kenya Airways. « Des membres du personnel de l’avion ont commencé à se plaindre. J’ai donc exigé de mes danseuses qu’elles remettent ce qu’elles avaient volé à l’équipage. L’une d’entre elles a refusé et a commencé à brailler, à dire n’importe quoi. Je redoutais que les journalistes qui nous attendaient l’apprennent et l’écrivent. L’honneur de la femme congolaise aurait été terni. Mon image aurait aussi été salie dans ce pays où je suis adulé. C’est pour ces raisons que je me suis emporté et que j’ai fait ce geste », confie l'artiste, tout enreconnaissant que sa faute est morale. Toutefois, il s'est convaincu que « cette affaire a été montée de toutes pièces par ses détracteurs, les «''Koffiphobes'' ».

A propos de cette danseuse, il dit l'avoir toujours gardée dans la troupe. Évoquant la question du mandat d’arrêt international émis en 2009 contre lui suite à la plainte de quatre de ses danseuses, pour ''viol sur mineure de 15 ans'', ''séquestration'', ''aide à l’entrée et au séjour d’une étrangère en France'' et ''conditions de travail ou d’hébergement contraires à la dignité humaine '', le chanteur nie tout en bloc. « Je n’ai jamais violé qui que ce soit, je n’ai jamais séquestré. Si je ne viens pas en France, c’est que j’ai peur d’aller en prison. Je suis un père de famille. Et je vous le dis : ces quatre danseuses ont inventé ces histoires pour obtenir les papiers et rester en France. Elles ont trompé des associations de défense des droits des femmes. Car leurs témoignages sont bidons. C’est ce que j’ai dit à la juge du tribunal de grande instance de Nanterre, chez qui je me suis présenté à deux reprises. (...) Si la justice française revient à la raison et est disposée à m’entendre, elle finira par me relaxer, et je remplirai alors le Stade de France. Ce que je vous dis est la vérité», se défend-il.

DIARRA Tiémoko

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.


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Article rédigé par

Diarra Tiémoko

Journaliste Reporter

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