Lutte contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers: Plusieurs frontières de la Côte d’Ivoire sur haute surveillance

Ce système mis en place par l’entreprise Securiport, permet aux agents de sécurité, d’être interconnectés, et de bénéficier des bases de données de tous les pays du monde, en temps réel.

C’est ce système installé aux frontières ivoiriennes de Noé, Niablé, Larelaba, Pogo, Minignan et Soko, qui a donné ses premiers résultats. « Avec ce système, un fait délictueux qui se passe en Côte d’Ivoire, est connu. Ceci permet de mieux lutter contre les crimes transfrontaliers qui sont devenus de plus en plus importants tout comme cela permet de nous mettre à l’abri du terrorisme. En deux semaines, le bilan est positif. Nous avons pu intercepter à Noé, un véhicule volé en France. Il y a également une dame qui avait signalé le vol de son passeport. Il se trouve qu’elle a pu retrouver son passeport, et ne l’a pas signalé. Nous l’avons interceptée en possession de son passeport déclaré volé », s’est réjoui Brindou M’Bia, administrateur général et directeur général de la Police nationale, qui donnait le coup d’envoi, le mardi 20 septembre 2016, au bureau régional d’Interpol à Cocody, d’une série de formations des agents sur le système I 24-7.

Face aux douaniers, policiers et gendarmes en poste aux frontières Est de la Côte d’Ivoire, l’administrateur général a donné des consignes claires. « Je vous exhorte à mettre à profit cette rencontre, pour mieux vous familiariser avec le nouvel outil qui vous permettra facilement de rechercher des véhiculés volés, ainsi que des documents de voyage. Les différents postes frontaliers qui en sont dotés, sont des ceintures de sécurité. C’est également une opportunité de travailler po ur votre pays, et de partager les données avec les autres Etats. Collaborez entre corps (gendarmes, policiers et douaniers) afin d’insuffler une nouvelle dynamique », s'est esprimé Brindou M’Bia qui a également fait savoir qu’avec ce système, un opérateur économique ivoirien qui avait un permis de port d’arme, a été interpellé à la frontière bénino-togolaise, avec deux minutions qu’il avait oublié de laisser au poste de Noé où il a déposé son arme et son chargeur.

Lucas Arizaga, manager de Securiport, et Balla Traoré, contrôleur général et directeur d’Interpol du bureau régional d’Abidjan, ont salué cette formation et la volonté des autorités ivoiriennes de doter la Côte d’Ivoire de cet outil révolutionnaire dans la lutte contre les crimes transfrontaliers. Rappelons qu’après ces éléments des forces de l’ordre des frontières Est, ce sera le tour de ceux des frontières Ouest et Nord, d'être formés les deux semaines à venir. Ce qui portera à soixante-quinze (75), le nombre d’agents.

M’BRA Konan

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