Transfert : Kalou au Hertha Berlin pour trois ans

«C'est fait. Salomon Kalou est un ''Herthaner'' (membre du Hertha. Bienvenu», a immédiatement twitté samedi après la signature du contrat, Michael Preetz, le manager de Hertah.

L'international ivoirien aurait pu dire «Ich bin ein berliner», pour reprendre la célèbre phrase de John Kennedy. Mais bon. L'essentiel est que l'Eléphant ait traversé le Rhin comme cela se dessinait depuis des jours. Lille l'avait mis en ''quarantaine'' depuis le début de la saison, ne sachant plus quoi en faire, alors que son contrat court jusqu'en 2016.

Annoncé dans un premier temps à Wolsfburg, c'est la capitale allemande qui accueille l'ancien attaquant de Chelsea (2006-2012). Les modalités du transfert n'ont toutefois pas été développées par le club. Mais, c'est la presse berlinoise, trop bavarde, qui s'en est chargé. Selon elle, Salomon Kalou a signé un contrat de trois ans, pour un salaire annuel de 3 millions d'euros (1, 965 milliards fcfa) et le montant du transfert se situerait entre 2,5 et 3 millions d'euros (1,64 et 1,965 milliards fcfa).

Après donc six ans en Premier League anglaise avec des titres de champion d'Angleterre et d'Europe (2012) et deux ans en Ligue 1 française, au Losc, avec des participations à la Champions' League, voilà Kalou en Bundesliga. Et l'on se demande quel est réellement le challenge sportif dans l'effectif d'une équipe qui n'est pas parmi les meilleures du championnat allemand. Si la Bundesliga reste incontournable dans le ''fav'four'' européen, avec 15 champions du monde allemands cette année, le Hertha est en revanche un club normal avec des ambitions modestes qui sont loin des velléités européennes d'un Bayern ou d'un Borussia Dortmund.

Que vient donc chercher Kalou dans un championnat certes réputé, mais au sein d'un effectif aux ambitions bien nationales qui n'ouvrent pas sur l'Europe? Avec déjà une défaite face à Leverkusen (4-2) et un point après deux journées de Bundesliga, le Hertha n'a pas les atours et les atouts d'une destination qui fait rêver.

Litié BOAGNON

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