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Procès de Mangoua Jacques : Les rues du quartier Commerce de Bouaké bouclées par la gendarmerie depuis 4 heures du matin, la...

Publié le : 03 octobre 2019 par Simon De BAMELA

Les éléments de police sont visibles à l'entrée du tribunal de Bouaké

Les éléments de police sont visibles à l'entrée du tribunal de Bouaké

Les procès de Jacques Mangoua, président du Conseil régional du Gbêkê et vice-président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI RDA) s'ouvrira, ce jeudi 3 octobre 2019.Mais avant ces assises, le quartier Commerce a été quadrillé par un impressionnant dispositif de la gendarmerie.

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Déferré depuis le lundi 30 septembre 2019 0 la Maison d'arrêt et de correction de Bouaké pour « détention d'armes à son domicile », le procès du président du Conseil régional du Gbêkê, Mangoua Jacques, a lieu ce jeudi matin au tribunal correctionnel de Bouaké. A quelques heures de cette comparution, les grandes artères de la ville ont vu le déploiement d'un impressionnant dispositif des forces de défense et de sécurité.

Lire aussi cet article : "Découverte d'armes au domicile de Mangoua Jacques" : Le vice-président du PDCI et président du Conseil régional du Gbêkê déféré

Le Commerce, le chic quartier des affaires de la capitale du grand centre, où se trouvent les locaux du tribunal de première instance a été pris d'assaut très tôt ce matin par les gendarmes. Un témoin, client de la compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) venu prendre position pour le paiement de sa facture, joint par téléphone, nous confirme cet impressionnant dispositif sécuritaire dans les environs de l'agence de la CIE, jouxtant les locaux dudit tribunal. « Depuis 4 heures du matin, il y a un déferlement de véhicules de type pick-up de la gendarmerie. Ça fait les va et vient dans tous les sens », nous confie ce lève-tôt, citant quelques unités de la gendarmerie, entre autres les brigades de Dabakala, Satama- Sokoura, Bodokro, Botro, Béoumi. Le tout appuyé d'un escadron de la gendarmerie de Bouaké. Son information nous est confirmée par un agent de sécurité, communément appelé vigile de garde devant les locaux d'une banque commerciale. « La gendarmerie a commencé à se déployer depuis 5 heures 30 sur les grands carrefours des banques », a souligné notre interlocuteur au téléphone.

Quant à la police dont les éléments sont visibles devant le tribunal, elle veille au grain.

C'est peu dire que face à tout ce dispositif, le procès de Mangoua Jacques apparaît comme un procès à haut risque. Doit-on craindre le pire après le verdict ? Bien malin celui qui trouvera une réponse à cette équation. Nous y reviendrons.

Simon DEBAMELA, à Bouaké


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Article rédigé par

Simon De BAMELA

Journaliste Correspondant

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