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Avant le meting conjoint Fpi-Pdci du 21 décembre/ Assoa Adou: «Trop c'est trop, nous allons enclencher une série d'actions»

Publié le : 14 décembre 2019 par Cyrille Djedjed

Guikahué et Assoa Adou invitent les Ivoiriens le 21 décembre 2019 à Yopougon.

Deuxième rendez-vous important pour les nouveaux «alliés». Après le meeting conjoint du Parc des sports de Treichville du 14 septembre 2019, le Front populaire ivoirien (Fpi) resté fidèle à l'ex-président Laurent Gbagbo et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) se retrouvent une nouvelle fois pour un autre rassemblement. Celui-ci aura lieu le samedi 21 décembre prochain à Ficgayo à Abidjan-Yopougon pour «protester» et «dénoncer»«l'immobilisme du gouvernement sur toutes les questions qui menacent la paix et la cohésion sociale en Côte d'Ivoire». L'information a été donnée hier, jeudi 12 décembre 2019, au cours d'une conférence de presse, au siège du Pdci à Abidjan-Cocody, conjointement animée par le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué, et le secrétaire général du Fpi (Pro Gbagbo), Assoa Adou.

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Mieux, ces deux partis politiques et leurs plateformes respectives (Cdrp et Eds) ont décidé de se retrouver pour défendre ensemble leurs positions en ce qui concerne les grands sujets de la vie de la nation tels que la question de la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei), l'établissement des cartes nationales d'identité pour les nouveaux requérants d'une part et celles arrivées à expiration d'autre part, la justice aux ordres qui ne garantit pas aux citoyens ses droits et le retour au pays de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et son dernier ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé pour «donner la chance à la réconciliation nationale». «On a eu la place Ficgayo.

Le 21 décembre 2019, le meeting aura bel et bien lieu à Yopougon», a rassuré Guikahué. «Trop, c'est trop, c'est pourquoi, nous faisons ce meeting. Nous allons enclencher une serie d'actions pacifiques pour que les choses évoluent en Côte d'Ivoire. Le Pdci et le Fpi marchent et luttent ensemble pour que la paix revienne en Côte d'Ivoire», a dit pour sa part Assoa Adoua, rentré fraîchement de Bruxelles où il a eu des séances de travail avec son président Laurent Gbagbo.

Dans moins d'un an, les Ivoiriens seront appelés à élire le futur président de la République. Cependant, pour ces deux partis politiques, les conditions de l'organisation d'une élection ouverte et crédible qui garantissent le respect du choix des électeurs sont loin d'être réunies. Raison pour laquelle ces partis présidés respectivement par Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié ne cessent d'attirer l'attention des uns et des autres sur les risques si rien n'est fait. «Le Fpi aura un candidat en 2020, les élections auront lieu et M. Ouattara quittera le pouvoir», a tout de même déclaré l'ancien ministre de Gbagbo, ajoutant que son parti se mobilise dans ce sens.

Au cours de cet échange de plus d'une heure avec les hommes de médias, la question de la Cei a été longuement évoquée par le secrétaire exécutif en chef du Pdci-Rda. M. Guikahué a dénoncé l'installation des Commission électorales locales débutées le 9 décembre dernier et qui prennent fin le 23 décembre prochain. «Nous voulons une Cei consensuelle. Mais, l'absence du Pdci-Rda et du ''Fpi de Gbagbo'' vont compliquer les choses. Ce qu'ils font dans les commissions locales, sans nos deux partis, c'est du faux. Ils prennent des gens du Rhdp pour les faire passer comme ceux de l'opposition. La Cei va fonctionner avec des Cel fausses», a dénoncé le n°2 du Pdci-Rda.

Malgré tout, le cadre du Pdci-Rda confirmé la participation de son parti au prochain scrutin présidentiel. «Nous allons participer aux élections. Ils ont basé leur stratégie sur la maîtrise de la Cei, nous avons basé la nôtre sur la maîtrise de l'électorat. Voilà pourquoi je dis : Cei d'accord mais mobilisation du terrain d'abord», a-t-il indiqué non sans lancer des piques au président du Fpi, Affi N'guessan qui a exprimé sa satisfaction après la mise en place de la nouvelle Cei. «Affi ne nous a pas suivis dans notre position.

Nous réclamions des termes de référence qui ne nous ont pas été donnés. Raison pour laquelle nous sommes restés fermes sur notre position. On n'a plus pris part aux réunions. Les deux premières réunions, Affi nous a suivis, il n'y a pas participé. Mais, la troisième réunion, il y a participé et à la fin il clame sur tous les toits que ce n'est pas ce qu'ils ont décidé qui est dans la loi. Il a cautionné. S'il n'était pas parti et qu'il était resté avec nous, peut-être que cela aurait été autre chose», a critiqué Guikahué sous le regard moqueur des autres cadres du Fpi.

 

Cyrille DJEDJED

 


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Article rédigé par

Cyrille Djedjed

Journaliste Reporter

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