"Les preuves accablantes disponibles nous empêchent d'accepter cette conclusion fallacieuse et précipitée", a déclaré Haruna Iddrisu, un parlementaire du Congrès national démocratique (NDC), après l'annonce par la Commission électorale de la réélection du président Nana Akufo-Addo lundi avec 51,59% des voix, face à son rival politique historique du NDC John Mahama (47,36%).
"Nous avons l'intention de prendre des mesures décisives et tangibles, concernant à la fois les résultats de la présidentielle et des élections parlementaires, pour renverser cette attaque éhontée et impudente de notre démocratie", a affirmé M. Iddrisu, lors d'une conférence de presse à Accra.
Un pays réputé pour sa stabilité
Le Ghana, est réputé pour la stabilité de sa démocratie mais des tensions sont apparues mardi après que John Mahama a assuré avoir remporté la majorité au parlement et prévenu qu'il "résisterait à toute tentative de vol du scrutin".
John Mahama, 62 ans, a accusé M. Akufo-Addo, 76 ans, d'avoir mobilisé l'armée dans le but d'influencer le résultat des élections, ce que nie le gouvernement. Dans son discours de victoire mercredi, le président Akufo-Addo a appelé à l'unité et à la paix au Ghana: "Le moment est venu, quelles que soient les affiliations politiques, de s'unir, de se donner la main et de se tenir côte à côte".