« Nous démentons catégoriquement que Bozizé soit à l’origine de quoi que ce soit », a déclaré à l’AFP Christian Guenebem, le porte-parole du Kwa Na Kwa (KNK), le parti de François Bozizé.
« Le gouvernement a toujours voulu porter atteinte à l’intégrité physique et politique de Bozizé », a-t-il poursuivi.
Après l’annonce samedi de l’alliance de trois groupes armés, le gouvernement du président Faustin Archange Touadéra avait accusé François Bozizé de « tentative de coup d’Etat ».
Pour la présidentielle du 27 décembre, François Bozizé faisait figure de principal concurrent au chef de l’Etat sortant Faustin Archange Touadéra.
Mais la Cour constitutionnelle a invalidé sa candidature, estimant qu’il était sous le coup de sanctions des Nations unies en raison de son soutien présumé à des groupes armés responsables de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’Humanité ».
François Bozizé était arrivé au pouvoir en 2003 à la suite d’un coup d’Etat avant d’être lui-même renversé en 2013 par une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Séléka, plongeant le pays dans une guerre civile qui perdure aujourd’hui.