Arrêté
le mercredi 3 mars alors qu’il était en route pour répondre à une
convocation au palais de justice de Dakar dans le cadre de
l’enquête ouverte suite à une plainte pour viol déposée contre lui,
Ousmane Sonko « rentre chez lui », a indiqué l’un de ses avocats à Jeune
Afrique, ce lundi 8 mars. Conduit au tribunal tôt dans la matinée,
l’opposant comparaissait devant Samba Sall, le doyen des juges, qui a décidé de
sa libération et de son placement sous contrôle judiciaire, « assorti de
certaines conditions ».
Ousmane
Sonko se voit dans l’obligation de remettre son passeport aux autorités, et
devra demander l’autorisation du juge s’il souhaite voyager. Le leader du
Pastef devra également se présenter chaque dernier vendredi du mois devant le
juge, indique son avocat Joseph Etienne Ndione. Il devra également se mettre à
disposition des enquêteurs, au cas où le juge saisirait la police ou la
gendarmerie dans le cadre de l’enquête qui vise l’opposant, précise l’avocat
Par
ailleurs, « s’il est libre de continuer à s’exprimer en tant qu’opposant
politique », Ousmane Sonko a l’interdiction d’évoquer devant la presse ou en
public le dossier de viol dans lequel il est mis en cause.