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« j’ai failli y laisser la vie »: Shan’L brise le silence sur les violences conjugales qu’elle a subies
Publié le : 15 avril 2025 par Donald GONLI

La chanteuse gabonaise Shan’L, icône de la musique afro-pop, a récemment fait une révélation bouleversante lors d’un live sur TikTok.
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Dans un témoignage sincère et chargé d’émotion, l’artiste s’est confiée sur l’enfer qu’elle a vécu dans son foyer, victime de violences conjugales infligées par son époux.
Un amour qui a tourné au cauchemar
« On nous a tellement obnubilé par le fait de se marier à tout prix, d’avoir la bague ! Le bonheur, vous en faites quoi ? Le respect, vous en faites quoi ? », a-t-elle lancé en introduction, dénonçant la pression sociale exercée sur les femmes à se marier, souvent au prix de leur propre sécurité et bien-être.
Shan’L poursuit, les larmes dans la voix : « J’ai aimé, je l’ai aimé, je me suis donnée, mais ce qu’on m’a donné en retour au niveau de l’œil droit… ma vision a baissé ! » L’artiste révèle avoir été grièvement blessée, recevant neuf points de suture au pied, et souffrant aujourd’hui d’une diminution de la vue due aux coups reçus.
Une alerte lancée à toutes les femmes
Déterminée à faire entendre sa voix, Shan’L appelle les femmes à ne pas tolérer l’inacceptable : « Les filles, partez ! Ne restez pas là ! » Avec force, elle rappelle que derrière les promesses et les apparences peut se cacher une réalité dangereuse. Elle insiste : « N’écoutez pas les promesses, regardez les actions ! »
Un appel contre la culture du silence
Ce témoignage brise un tabou encore très présent dans de nombreuses sociétés africaines, où les violences conjugales sont souvent minimisées ou dissimulées. En osant parler, Shan’L utilise sa notoriété pour alerter, sensibiliser, et soutenir celles qui n’osent pas encore parler.
Dans un monde où les violences faites aux femmes restent encore trop fréquentes, le message de Shan’L résonne comme un cri du cœur :
“Je dis complètement NON aux violences faites aux femmes ! Au mensonge et au manque de respect, NON ! Dites non, vous méritez bien mieux !”
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Donald GONLI
Journaliste Reporter
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