Belgique /Victime de violences au festival des ardentes : Le beat maker ivoirien Tamsir veut porter plainte

Victime d'agression au festival des ardentes à Liège en Belgique, le beat maker ivoirien, Tamsir, qui se remet progressivement de ses blessures, décide de porter l'affaire en justice. 

Tamsir veut porter plainte 

Il a lui-même porté l'information à sa communauté sur son compte Instagram ce vendredi 14 juillet 2023. 

Parce que je crois en Dieu et j'ai confiance en la loi, j'ai décidé de porter cette affaire en justice

« La famille,

J'espère que mes écrits vous trouveront dans une forme parfaite.

Désolé pour le silence récemment, j'ai été victime d'une agression dans un festival en Belgique.

Parce que je crois en Dieu et j'ai confiance en la loi, j'ai décidé de porter cette affaire en justice.

J'en profite pour exprimer ma profonde gratitude et remercier vos nombreux messages de soutien et d'indignation sur mon état de santé », a-t-il publié. 

Rappel des faits

Tamsir s'est rendu à Liège en Belgique pour assister à la 16e édition du festival des Ardentes. 

Il y était surtout pour voir l'un de ses artistes préférés, en occurrence, le rappeur américain de 32 ans, Travis Scott. 

Selon le rappeur ivoirien Didi B qui était le premier à relater les faits, Tamsir disposait de ticket VIP pour les trois jours du festival. 

Tout s'est bien passé jusqu'à ce qu'au 3e jours du festival, lors de la prestation de Travis Scott, Tamsir s'écroule et perd connaissance sous la pression de la foule.  

Toujours selon les explications de Didi B, Tamsi est tabassé à son réveil par des vigiles puis placé en garde à vue par la police.

Mais, selon le média belge, le Vif Focus, un spectateur aurait franchi les barrières, pour rejoindre la scène, avant de se faire aussi vite rééquilibrer dans la foule. Serais- ce tamsir ? Ou les vigiles l'auraient-ils t-il confondu à celui qui est monté sur scène ? 

Pour l'heure, l'identité dudit individu n'a pas été déclinée. 

Cet acte de violence n'aurait pas été victime de l'un des meilleurs arrangeurs ivoiriens à cause d'une grosse vague de mécontentement sur la toile.