C'était dans le cadre d'un séminaire organisé à leur intention au 20ème étage de l'immeuble Sciam, au Plateau. Une formation dispensée conjointement par le ministère de la Communication et le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC). Mme Yacé Marie-Paule, chef de cabinet au ministère de la Communication et point focal MCC a profité de cette tribune pour faire une large présentation du MCC. Elle a indiqué qu'il s'agit d'un fonds d'aide créé en 2004 par le Congrès des USA pour une assistance basée sur les pratiques de bonne gouvernance.
S'agissant spécifiquement de la Côte d'Ivoire, elle a mentionné que les autorités ivoiriennes sont engagées dans la compétition à l’éligibilité au MCC depuis 2011. Toute chose qui, a-t-elle dit, a contribué à la création d'un Comité national MCC (CN-MCC). Il faut savoir qu'il y a vingt (20) indicateurs qui sont pris en compte par le Comité de sélection MCC. Ces indicateurs sont repartis en trois catégories à savoir la bonne gouvernance, les investissements dans les ressources humaines et les mesures en faveur de la libéralisation économique. « Le Comité CN-MCC est à pied d’œuvre depuis 2011 pour conduire la Côte d'Ivoire à l'éligibilité. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a obtenu neuf (09) indicateurs satisfaisants sur vingt (20) », a présenté Mme Yacé Marie-Paule.
La Côte d'Ivoire est, en effet, passée de cinq indicateurs au vert en 2012 à neuf indicateurs satisfaisants en cette année 2013, dont l'indicateur obligatoire et éliminatoire, relatif au ''contrôle de la corruption'' pour son éligibilité au Millénium challenge corporation (MCC), soit un gain de 4 indicateurs.
De façon globale, les 9 indicateurs satisfaisants pour la Côte d'Ivoire sont: l'inflation, la politique commerciale, le genre dans l'économie, la création d'entreprises, le taux de vaccination, la santé de l'enfant, les dépenses publiques au niveau du cycle primaire, la protection des ressources naturelles et le contrôle de la corruption. L'objectif aujourd'hui est de redoubler d'ardeur pour le maintien au vert de ces neuf critères jugés satisfaisants, mais mieux, de mettre en œuvre progressivement et rapidement des actions nécessaires pour satisfaire les autres indicateurs encore au rouge.
Le séminaire de formation des journalistes a été le lieu pour le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (SNGRC) de dérouler ses actions en vue de la lutte contre la corruption. Kouassi Giscard, chargé des réformes au SNGRC, a présenté, à cet effet, le dispositif juridique national de lutte contre la corruption.
Irène BATH
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