Filière Hévéa : De nouveaux impôts infligés, les acteurs font un plaidoyer au près du gouvernement ivoirien

Ils font un plaidoyer auprès du gouvernement ivoirien concernant le prélèvement des taxes dans leur domaine d’activité. Eux, se sont les acteurs de la filière caoutchouc en Côte d’Ivoire. La raison de leur plaidoyer, ils soutiennent ne pas avoir eu à travailler pendant plusieurs mois. Leurs marchandises n’ont pas pu être évacuées et sont restées stockées dans les différents ports d’Abidjan et de San-Pedro sans oublier celles restées dans les champs. La paye d'autant d'impôt les empêchera de faire leurs activités. Pour toutes ces raisons, ils soutiennent ne pas être en mesure de faire face aux différentes taxes prévues par l’Etat Ivoirien.

Pour cela, ces acteurs demandent à nouveau la clémence du gouvernement ivoirien de retirer les anciens impôts réintégrés dans l'arrêté de 2019. Ils disent être surpris des anciennes taxes revenues sur la table. Ils soutiennent qu'à la nouvelle liste d'impôt s'est ajouté, l'impôt du nouveau conseil Hévéa Palmier à Huile qui a un montant assez élevé.

Continuant ses propos, Espérance Samuel Mobio a fait la lecture du nouvel arrêté ministériel, du 27 décembre 2018, portant autorisation exceptionnelle d’exportation de fonds de tasse d’hévéa pour l’année 2019. Ainsi il est prélevé à l’achat de fonds de tasse d’hévéa, des impôts, taxes et redevances professionnelles, calculés sur les volumes de caoutchouc humide : l’impôt sur le revenu du planteur 1.5% ; la cotisation Firca 6F/kg. Il faut aussi ajouter qu’en plus de ces deux taxes que payaient les acteurs, des anciennes taxes qui avaient été supprimées ont refait surface. Notamment, la cotisation Conseil Hévéa Palmier à Huile 3F/kg ; la cotisation pour l’organisation interprofessionnelle 0.47 F/kg et la cotisation pour le fonds de développement de la filière 3.17F/kg. Au nom de ses camarades, Espérance Samuel Mobio a souligné que ces différentes taxes d’impôts sont assez pour eux surtout que leur secteur connaît de sérieux problèmes liés à l’évacuation des produits de matières premières.

Rappelons que depuis plusieurs mois, la filière du caoutchouc a rencontré des difficultés liées au transport de ce produit vers l’extérieur. Ce qui au départ avait bloqué des milliers de tonnes dans les ports de San-Pédro et d’Abidjan et a engendré des pertes d'argent aux acteurs de ladite filière.

Mélèdje Tresore