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Tic: 46% d’Ivoiriens utilisant internet sont des femmes

Publié le : 05 mai 2022 par Jonas BAIKEH

Des lycéennes et étudiantes de Marcory ont pris part à cette journée.

Des lycéennes et étudiantes de Marcory ont pris part à cette journée.

Les femmes en Côte d’Ivoire représentent 46% d’utilisateurs d’internet, a fait savoir ce jeudi 5 mai, l’Autorité de régulation des télécommunications/Tic de Côte d’Ivoire (Artci).

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«La femme et particulièrement la jeune fille a un rôle important à jouer dans le développement de notre pays. D’ailleurs, le démontre la dernière étude sur la mesure de la Société de l’information réalisée en 2019 auprès de plus de 4737306 ménages en Côte d’Ivoire.

Une proportion de 46%

Sur un total de 7119277 personnes utilisant l’ordinateur, environ 3411983 sont des femmes, soit une proportion de 52%. Et, sur 7909669 utilisant l’internet, environ 3669162 sont des femmes soit une proportion de 46%, c’est à dire la moitié de la population interrogée, ce qui est encourageant», a fait observer Joséphine Adou, représentant le Directeur général de l’Artci.

Je suis ravi que vous preniez part à cet élan mondial visant à sensibiliser et à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes que vous êtes à se familiariser aux Tic

C’était au cours de la célébration de la journée internationale des jeunes filles dans les Tic, dans les locaux de l'Artci, à Marcory-Anoumambo. Dont le thème cette année est «accès et sécurité». Cette cérémonie a regroupé une centaine de lycéennes et d’étudiantes d’une grande école de Marcory.

«Je suis ravi que vous preniez part à cet élan mondial visant à sensibiliser et à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes que vous êtes à se familiariser aux Tic», s’est félicité Mme Adou.

Qui a fait remarquer que l’internet est devenu un outil indispensable pour combattre les inégalités, pour accélérer le développement et permettre à l’Homme de s’accomplir.

«Nous savons que, trop souvent, les filles sont détournées des technologies, non pas parce qu’elles n’en ont pas les aptitudes ou l’envie, mais simplement en raison des stéréotypes basés sur le genre.

Il ne s’agit peut-être pas toujours d’un acte délibéré de discrimination mais finalement, l’effet est le même, en empêchant non seulement les filles d’entrer dans ces domaines , mais en leur envoyant le message que certaines choses sont tout simplement hors de leur portée, cela réduit leur univers de possibilités à un moment de leur vie où l’imagination et les aspirations devraient être sans limites», a souligné Joséphine Adou.  


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Article rédigé par

Jonas BAIKEH

Journaliste Reporter

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