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Abidjan : Une jeune femme harcelée sans cesse brise le silence et livre son amoureux cybercriminel

Publié le : 06 décembre 2024 par Mominé COULIBALY

LE JEUNE HOMME NNG ARRETE PAR LA PLCC POUR HARCELEMENT EN LIGNE (PH:DR)

Le poids lourd d’une relation en ligne, jalonnée de harcèlement et chantage répétés, pousse une jeune femme à porter plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), ce vendredi 6 décembre 2024, à Abidjan-Côte d’Ivoire, contre son amoureux rencontré sur les réseaux sociaux.

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En effet, une relation amoureuse commencée sur Instagram, ayant fait ses preuves de quelques mois, a pris une tournure dramatique après des menaces de divulgation de photos intimes de la jeune femme harcelée   dénommée NLN, par son amoureux virtuel.

Cette affaire met en lumière les dangers des relations virtuelles et le cyberharcèlement. À travers son témoignage, NLN espère alerter sur les risques liés à la diffusion non consentie de contenus privés, un phénomène grandissant à l’ère numérique.

Une relation virtuelle qui vire au cauchemar

NLN, jeune femme dynamique et active sur les réseaux sociaux, entame une conversation avec un inconnu sur Instagram. L’échange, d’abord innocent, évolue en une relation sentimentale intense. Après quelques rencontres intimes, elle commence à ressentir des douleurs suspectes et découvre, lors d’une consultation médicale, qu’elle a contracté une infection sexuellement transmissible (IST). Sous le choc, elle met fin à leur relation.

NNG a exprimé des regrets, mais ses actes ont conduit à sa traduction devant le parquet.

Cependant, cette rupture déclenche une série de menaces de la part de son ancien partenaire, NNG. Celui-ci, dans une tentative désespérée de la récupérer, envoie à ses proches des photos intimes qu’il avait enregistrées à son insu. Il menace ensuite de publier ces images sur les réseaux sociaux.

L’intervention de la PLCC et les poursuites judiciaires

Terrifiée par les menaces, NLN décide de se rendre à la PLCC. Les agents spécialisés l’accompagnent dans le dépôt de sa plainte. Grâce à une enquête approfondie, appuyée par le Laboratoire Criminalistique Numérique, NNG est identifié et interpellé. Lors de son audition, il reconnaît avoir enregistré les images à l’insu de NLN et les avoir utilisées pour la manipuler.

NNG a exprimé des regrets, mais ses actes ont conduit à sa traduction devant le parquet. Il est poursuivi pour enregistrement illégal de données personnelles et menace de diffusion de contenu sexuel, en vertu de la loi 2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité. Cette affaire souligne l’importance de sensibiliser aux dangers du partage non consenti de données personnelles dans l’univers numérique.

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Article rédigé par

Mominé COULIBALY

Journaliste Stagiaire

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