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Koumassi : crime odieux/ Une cadre de la Sir à la retraite assassinée à son domicile

Publié le : 11 avril 2016 par Madeleine Tanou

Photos d'illustration

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Le jeudi 7 avril 2016, à la cité dénommée « 192 logements », dans la commune de Koumassi, des inconnus ont tué de manière atroce, une cadre de la Sir à la retraite.

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Le vendredi 8 avril 2016, lorsque nous nous rendons sur place, il règne un silence de cimetière. Les portes des appartements sont hermétiquement verrouillées. Cependant, nous arrivons à localiser le bâtiment « Mont Carpates ». C'est ici que des quidams ont semé le désarroi la veille. Précisément, au 3ème étage et à la porte 3176.

Nous frappons à cette porte à plusieurs reprises. En vain. Quasiment idem chez le voisin immédiat, où juste une voix, du fond de l'appartement, se contente de demander, « Qui est là ? ».

Puis,l'occupant des lieux de nous faire entendre le bruit de la clé qui tournait à double tour dans la serrure de la porte d'entrée. C'est dire que personne ici n'a envie ou on a peur de parler de ce crime qui choque encore tout le monde. Mais que sait-on de cette affaire ?

Selon nos sources, dame Coumba, anciennement assistante de direction à la Sir, vit depuis quelques années, une paisible retraite. C'est le genre de retraite que l'on aimerait vivre. Elle n'a qu'une seule fille qui vit en Europe où elle a fait ses études et où elle a un bon job. Dans la cité où elle vit avec ses deux filles de ménage, dame Coumba, Ivoirienne d'origine sénégalaise, la soixantaine, n'a pas de problème avec son voisinage. On la dit très conciliante et disponible à rendre service. C'est pourquoi on s'étonne de l'issue tragique de sa vie.

Il revient donc que ce jeudi des faits, aux environs de 10h, la bonne dame est avec l'une de ses servantes. L'autre s'étend rendue au marché. C'est à ce moment que deux quidams s'introduisent dans son appartement. Ces derniers, commis certainement à liquider la malheureuse dame, ont la tête fourrée dans des cagoules.

Ils maîtrisent la pauvre dont ils enferment la protégée dans l'une des pièces de la maison. La barbarie peut alors commencer, malgré les supplications de la retraitée. Comme des bêtes, les criminels portent plusieurs violents coups de couteaux à dame Coumba. Notamment, au visage au point qu'un œil, saute de sa cavité. Abandonnant la pauvre mère de famille très mal en point, les criminels quittent les lieux, dévalent l'escalier et disparaissent dans la nature.

C'est donc après leur départ que les gémissement de dame Coumba parviennent à des voisins, qui accourent et tombent sur l'horreur. L'infortunée sexagénaire, gisant dans une mare de sang. Et vraisemblablement, son processus vital est engagé. Vite, les sapeurs-pompiers militaires sont alertés. Mais à leur arrivée, il n'y avait plus rien à faire. Dame Coumba avait déjà rendu l'âme. Les policiers, saisis, procèdent au constat d'usage et font enlever le corps, par les services des pompes funèbres. Aussitôt après, la cité est en émoi. Puis,comme si l'on avait peur d'être la prochaine victime, chacun se barricade. Et là, on se laisse aller à des interrogations. Qui sont ces tueurs qui semblaient être seulement investis de la mission d'éliminer la retraitée ? Vu qu'ils n'ont rien volé après leur ignoble acte. Qui a donc commandité le crime ? Et dans quel but ?

Les enquêteurs de la police s'activent à retrouver les assassins, pour qu'ils parlent. En attendant, il est bon de noter que dame Coumba est l’aînée d'une grande famille connue du père-fondateur de la Côte d'Ivoire moderne. A savoir, feu Félix Houphouët-Boigny.

Son époux est un homme d'affaires (grand marabout) qui fait la navette entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal. D'ailleurs, il se trouvait encore dans ce pays, quand sa femme a été assassinée.

Madeleine TANOU

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.


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Article rédigé par

Madeleine Tanou

Journaliste Reporter

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