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Moyen-Orient : Les Perses très furieux contre Israël tapis sous l’ombre de l’Amérique

Publié le : 18 juin 2025 par DJOMANDE Aziz

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CONFLIT ISRAEL VS IRAN (PH:DR)

CONFLIT ISRAEL VS IRAN (PH:DR)

« Iran prêt à franchir le seuil nucléaire ». C’est for de cette croyance que le Mossad a ouvert les hostilités contre l’Etat Perse. Depuis vendredi 13, les engins lourds et improvisés continuent de pilonner des lieux stratégiques dans les deux camps. Téhéran et Tel-Aviv, chacune en ce qui la concerne, ne compte point capituler dans cette guerre de leadership dans un Moyen-Orient à reconfigurer sur le plan géopolitique et militaire.

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Pour le sixième jour de représailles, l'Iran hausse le ton face à la pression occidentale et à la posture militaire américaine dans la région. L’escalade entre l’Iran et Israël atteint un niveau rarement observé ces dernières années. Mercredi, le représentant iranien auprès des Nations unies à Genève, Ali Bahreini, a averti les États-Unis contre toute implication directe dans le conflit en cours.

L’Iran (ex-Perse) se veut on ne peut plus clair

« Nous ne montrerons aucune hésitation à défendre notre peuple, notre sécurité et notre pays », a affirmé le diplomate iranien à l’ONU. Ali Bahreini accuse Washington de se tapir sous l’Etat Hébreu et de jouer un rôle indirect dans les frappes israéliennes contre son pays. Selon lui, les États-Unis sont « complices de ce que fait Israël ».

Ces 120 dernières heures, Téhéran a été la cible, d’une campagne de bombardements et de cyberattaque présentées comme la plus massive jamais menée par l’armée israélienne et des cyberactivistes. L’État Hébreu justifie cette opération par la menace, selon lui imminente, d’un Iran prêt à franchir le seuil nucléaire.

Les États-Unis renforcent leur présence militaire

Jusqu’ici, la Maison Blanche a évité toute implication ouverte. Toutefois, des signaux d’un engagement accru apparaissent sur le terrain. D’après des informations relayées par l’agence Reuters, les États-Unis ont récemment renforcé leur dispositif aérien au Moyen-Orient, en y déployant des avions de chasse supplémentaires, appuyés par des appareils de surveillance et d’autres avions de guerre.

Cette montée en puissance a pour mobile de protéger les alliés américains dans la région, mais elle alimente également les inquiétudes d’un élargissement du conflit. Sur le plan diplomatique, la Russie a pris position. Le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergei Riabkov, a mis en garde contre une aide militaire directe de Washington à Tel-Aviv.

Selon l’agence de presse Interfax, relayée par Reuters, Moscou considère qu’un tel soutien pourrait « radicalement déstabiliser » la situation. Riabkov a par ailleurs indiqué que la Russie restait en contact à la fois avec les autorités israéliennes et iraniennes. Dans ce climat sous tension, les autorités iraniennes ont également affirmé (vendredi) avoir capturé deux pilotes israéliens, dont une femme, suite à des combats aériens. Une information relayée par le Tehran Times et reprise par Arab News, mais formellement démentie par l’État hébreu.

Nouvel engrenage au Moyen-Orient

Pendant ce temps, sur le terrain, la population iranienne semble faire face à une situation de plus en plus incertaine. Selon plusieurs médias locaux, des milliers d’habitants de Téhéran et d’autres grandes villes auraient quitté leur domicile pour rejoindre des zones jugées plus sûres. Ces mouvements de population interviennent alors que les échanges de missiles se poursuivent.

Dans la matinée de mercredi, deux salves de projectiles iraniens ont été tirées en direction d’Israël, selon les autorités militaires israéliennes. Des explosions ont été entendues au-dessus de Tel-Aviv. L’armée de l’air israélienne, elle, a poursuivi ses opérations, malgré les tensions diplomatiques grandissantes.

Dans ce contexte, la tentative du président américain Donald Trump d’imposer une « capitulation inconditionnelle » à l’Iran, dans un discours tenu mardi soir, semble avoir peu d’effet sur les dirigeants de la République islamique. Le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a répondu sèchement à ces menaces, rappelant que l’histoire avait démontré que les Iraniens ne se pliaient pas facilement aux pressions extérieures.


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Article rédigé par

DJOMANDE Aziz

Journaliste Reporter

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