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Stabilité, Paix et Etat de droit : Ce que les burkinabè en savent désormais (Chron.)

Publié le : 12 juillet 2025 par DJOMANDE Aziz

MEMORIAL AUX HEROS NATIONAUX A OUAG 2000 (PH:DR)

MEMORIAL AUX HEROS NATIONAUX A OUAG 2000 (PH:DR)

1995 représente les débuts de l’ère de la démocratie et du multipartisme au Burkina Faso. Cette période d’espérance enterrait déjà les souvenirs des moments de tumulte animés de coups d’Etat et de bain de sang.

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Avec l’avènement de la IVe République, la stabilité, la paix et l’Etat de droit se sont progressivement installés. Quelle sens et quelle idéologie les hommes et les femmes du pays de l'intégrité se font-ils aujourd’hui de ces trois valeurs : stabilité, paix et justice ?

L’ère de la stabilité et de la paix

Du 15 octobre 1987 à fin 1991, le Burkina Faso vivait une période d’exception avec le coup d’Etat sanglant contre Thomas Sankara qui ouvrait le champ à la rectification de la révolution insufflée par le capitaine Blaise Compaoré. Avec la période de démocratie, il fallait attendre les années 2005 pour entendre dans les rues des grandes villes burkinabè les termes de pays stable, pays de paix et à d’autres niveaux, on disait « on veut la justice ».

Aujourd’hui, ses 8.000 villages, 45 provinces et 13 régions qui bourraient les urnes pour le compte du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se retrouvent pour les zones reculées dans l’incertitude.

De Dori, à Garango, de Diapaga à Tougan, de Sindou Ouahigouya en passant par Ouagadougou, le président du Faso à l’époque, Blaise Compaoré était qualifié « d’homme de paix, homme de dialogue et artisan de la stabilité ». Mal perçu jusqu’en 2014, le sens vide de ces mots pour les Burkinabè finit par conduire à une insurrection populaire ouvrant la voie à une série de période d’exception émailler de crise sécuritaire.

La réalité et le nouvel espoir

Aujourd’hui, ses 8.000 villages, 45 provinces et 13 régions qui bourraient les urnes pour le compte du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se retrouvent pour les zones reculées dans l’incertitude. Villageois, Elèves, étudiants, porteurs d’uniformes, syndicats, partis politiques, société civile… chaque entité sait désormais ce que vaut la Paix, ce que signifie la Stabilité et ce qu’elle sait que l’Etat et ses droits.

Après près de 10 ans de lutte farouche contre les groupes armés terroristes (GAT), le Burkina Faso a perdu mille et un acquis et en engrangé certains. Face à une nation meurtrie par une décennie de guerre asymétrique contre les GAT, le pays vit souvenir et espérance pour une refondation solide afin de reconstruire un nouvel idéal qui pourrait auréoler aux yeux du reste du monde.

Plus de 20 000 personnes, dont des civils et des membres des forces de sécurité, ont été tuées au Burkina Faso par des attaques de groupes terroristes depuis 2015. Les personnes déplacées internes ont franchi la barre du million. Le Burkina Faso doit se cicatriser et repartir à la reconquête de l’horizon nouveau pour assoir un Etat sobre, propre et accessible. Sur combien de temps ce combat peut-il durer ?


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Article rédigé par

DJOMANDE Aziz

Journaliste Reporter

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