Culture : Des danses ivoiriennes exécutées par des occidentaux

C’est à l’occasion d’un spectacle inédit donné le 18 février dernier à l’institut allemand (Goethe) que 13 acteurs culturels dont 11 tchèques et 2 français ont procédé à la restitution des connaissances acquises dans le cadre d’un stage de trois semaines qui a débuté le 31 janvier à Grand-Bassam.

Des danses issues du patrimoine ivoirien

Zaouli, Tématé, Zanloba, Kôtou, Abodan, ces danses issues du riche patrimoine ont été exécutées par ces stagiaires européens. Cela s’est fait dans le cadre d’un programme d’immersion et d’exploration, ont le promoteur est le percussionniste ivoirien Thomas Guei. Ces stages se font en prélude de l’organisation du festival 100 Tambours qui est un espace d’expression artistique annuel qui fait le pont culturel entre l’occident et l’Afrique.

dans le cadre du présent atelier dont la restitution s’est déroulée au Goethe Institut prépare la 4è édition du festival. ce sont ainsi 13 participants en provenance de la république Tchèque et de la France qui ont hiberné, durant 3 semaines à Grand-Bassam, en total immersion dans la culture ivoirienne.

Séjour édifiant

« Le stage a été un moment de découverte et d’exploration du riche patrimoine culturel ivoirien, c’est un voyage en rythme et en danse dans les différentes régions du pays qui permet, par exemple aux stagiaires venus de l’occident de découvrir d’autres instruments que le traditionnel djembé », a expliqué le promoteur Thomas Guéi au quotidien Fraternité Matin qui a relayé l’information.

Le volet formation et danse a été géré par la danseuse chorégraphe Aude Guéi.

Fils de jongleur, Thomas Guéi a été formé à l’Edec, avant de devenir chef percussionniste de la compagnie Guirivoire de Marie Rose Guiraud. C’est l’un des précurseurs de la percée de la percussion traditionnelle dans le zouglou et les musiques urbaines ivoiriennes. Par ailleurs, il a contribué à nombre de hits sur lesquels la population de Côte d’ivoire a dansé