Présidentielle 2025 : Le GP-PAIX signe un pacte électoral avec quatre partis

Face aux poids lourds traditionnels, le GP-PAIX trace sa route, convaincu que l'union peut faire la différence. Ce jeudi 15 mai 2025, au Palm Club de Cocody-Abidjan, le Groupement, conduit par sa coordinatrice, l'ancienne ministre Henriette Lagou, a scellé un partenariat électoral avec plusieurs partis politiques ivoiriens. Une cérémonie solennelle, marquée par la signature d'un protocole d'accord qui entend poser les bases d'une « grande alliance idéologique et de raison », selon ses initiateurs.

Autour de la table : le Rassemblement des Verts Ivoiriens (RAVI) représenté par Mme Koné Rose, l'Alliance des Démocrates Populaires (ADDP) dirigé par M. GBE Gnionty Angelesse, le Parti de la Renaissance Ivoirienne (PRI) avec à sa tête M. Diomandé Zoumana, et le Parti Socialiste pour la Démocratie de Côte d'Ivoire (PSDCI) dirigé par M. Poka Arthur. Tous ont apposé leurs signatures au bas du document, s'engageant à accompagner le GP-PAIX dans sa marche vers la présidentielle d'octobre 2025.

« Imposer la troisième voie »

Saluant un « partenariat de raison et surtout d'idéologie », Henriette Lagou, candidate désignée de la coalition, a déclaré que « cet accord de partenariat a pour objet d'aller ensemble à l'élection présidentielle ». 

« Notre désir par cet accord est de travailler main dans la main pour avoir la gouvernance et déployer notre programme centriste de développement basé sur le bonheur du peuple et le bien-être des ivoiriens », a-t-elle ajouté, se réjouissant de « coopérer avec les partis frères qui partagent les mêmes visions, les mêmes valeurs et ayant en commun, l'idéologie centriste ».

L'ancienne ministre a également exprimé son « rêve de voir toute la grande famille des centristes ivoiriens, se rassembler dans un vaste mouvement qui va désormais imposer la troisième voie en Côte d'Ivoire ».

Le protocole d'accord électoral, structuré en onze articles, engage les signataires à soutenir une candidature unique à la présidentielle, celle d'Henriette Lagou ; ancien un groupe parlementaire commun pour les législatives de 2026 ; agir de concert lors des scrutins municipaux, régionaux et sénatoriaux ; et surtout, porter un discours de paix et de réconciliation sur toute l'étendue du territoire.

« Travailler sans relâche »

Dans le document, les nouveaux partenaires se sont dits conscients des enjeux électoraux et de la nécessité d'« unir leurs efforts » pour exister durablement dans l'arène politique nationale. À cet effet, un Cadre de Pilotage de la Campagne (CPC) sera mis en place. Composé des présidents de partis et d'un de leurs collaborateurs, il aura pour mission de coordonner les activités, veiller à l'exécution du protocole et renforcer la collaboration.

« Dans cette veine, il nous faut travailler sans relâche avec courage avec endurance pour réussir le défi d'atteindre la gouvernance, a appelé Mme Lagou. Nous devons parcourir tous les hameaux afin de faire de notre organisation électorale, une redoutable machine à succès. »

L'accord, qui entre en vigueur dès ce 15 mai, court jusqu'à la fin du cycle électoral de 2028. Il prévoit des bilans intermédiaires après chaque grande échéance électorale, ainsi qu'une clause d'évolution pour permettre l'intégration d'autres partis partageant les valeurs de la plateforme.

À six mois de la Présidentielle, ce regroupement entend jouer sa carte en capitalisant sur les appels à la réconciliation nationale et au renouvellement de la classe politique.