«(…) Il lui appartient, en sa qualité de président de la République, de donner l'exemple », a insisté le dirigeant politique. M. Gnamien a, par ailleurs, appelé l'opposition à « contraindre ce pouvoir Rhdp à organiser des élections transparentes ».
Quant à la communauté internationale, elle est invitée à se pencher sur la situation ivoirienne. « Nous lui demandons de conseiller utilement le président Ouattara au respect de sa propre Constitution, pour prévenir les crises et le chaos tant redoutés », a plaidé le président de La nouvelle Côte d'Ivoire.
Gnamien Konan et son parti déplorent l'expulsion de Nathalie Yamb, conseillère exécutive du professeur Mamadou Koulibaly, candidat déclaré à la présidentielle au titre de Liberté et démocratie pour la République (Lider). « Elle a été expulsée vers la Suisse pour dit-on "activités incompatibles avec l'intérêt national », relève le parti de Gnamien Konan. Pour La nouvelle Côte d'Ivoire, l'expulsion de Nathalie Yamb « n'est qu'un des nombreux signes de la fébrilité du pouvoir ».
Selon le parti d'opposition, le pouvoir a décidé de « passer à la vitesse supérieure dans l'intimidation et la répression ». Il en veut pour preuves l'emprisonnement de l'ex-ministre et député Alain Lobognon « pour un tweet » en dépit de son immunité parlementaire ; le jugement « expéditif » et la condamnation du président du conseil régional du Gbêkê, Jacques Mangoua, pour une « rocambolesque histoire d'armes découvertes dans sa résidence du village et signalée par ses soins à la gendarmerie ».
Gnamien Konan et son parti regrettent également « la demande du pouvoir Rhdp à la Cour pénale internationale (Cpi) de ne pas autoriser le retour en Côte d'Ivoire du président Gbagbo et de Blé Goudé, acquittés et en liberté conditionnelle ».
Marcelle AKA (info SerCom)