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Bictogo aux "Gor" : « En 2003, lorsque le président Alassane devait revenir en Côte d'Ivoire, il n'y a pas eu d'accueil...

Publié le : 28 mai 2021 par Eddy BIBI

Adama Bictogo invite les partisans de Gbagbo à oublier leur projet d'accueil triomphal.

Adama Bictogo invite les partisans de Gbagbo à oublier leur projet d'accueil triomphal.

Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), s'est prononcé, ce jeudi 27 mai 2021 à Abidjan Cocody, sur le retour de l'ancien président, Laurent Gbagbo, en Côte d'Ivoire. À l'occasion, le numéro 2 du parti au pouvoir a donné un cours d'histoire aux partisans du fondateur du Front populaire ivoirien (Fpi), communément appelés Gbagbo ou rien (Gor). Le directeur exécutif du Rhdp a rappelé qu'en 2003, lorsque le Président Alassane devait revenir en Côte d'Ivoire, il n'y a pas eu d'accueil populaire. Faut-il le souligner, cette sortie d'Adama Bictogo intervient au moment où les partisans de Laurent Gbagbo s'activent et multiplient les initiatives pour lui réserver un accueil triomphal. Morceaux choisis. 

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"Je voudrais d'abord vous dire qu'avec tout le respect qu'on a pour la fonction, je veux simplement rappeler qu'en 2003, lorsque le Président Alassane Ouattara devait revenir en Côte d'Ivoire, il n'y a pas eu d'accueil populaire. 

Nous, nous avons voulu organiser un accueil populaire on nous a interdit l'accueil populaire. D'ailleurs, le Président Alassane Ouattara a souhaité à l'époque de rentrer de façon sobre, parce que nous traversions une période difficile. 

Il y a un contexte tendu. Je pense que le sens de la responsabilité, commande aussi à certains moments que nous ne versions pas dans l'ostentatoire, que nous restons sereins, responsables jusqu'au bout. Je crois que le plus important c'est que le Président Gbagbo rentre comme tous les citoyens ivoiriens. 

Il est libre de rentrer chez lui. Mais de grâce en tenant compte des victimes silencieuses. Que chacun puisse tenir compte de ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire. 

Chacun de nous sait ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire en 2011. Je crois que nous devons humblement, hommes politiques que nous sommes, responsables des crimes ou pas, mais le fait d'appartenir à la famille politique on a un devoir de mémoire vis-à-vis de ces victimes, vis-à-vis de ces familles qui discrètement dans le silence souffrent meurtries parce qu'elles ont perdu des êtres chers. Je voudrais que, le Fpi, que tous ceux qui s'agitent comprennent que ce n'est pas le moment donc de vouloir organiser, des cérémonies d'accueil, sinon, ils auront en face des gens qui organiseront des cérémonies de deuil. 

Puisqu'il y a eu des deuils. Je voudrais dire que, nous n'en faisons pas un évènement, nous considérons, le président Gbagbo rentre chez lui comme chaque ivoirien rentre chez lui, comme le président Alassane Ouattara en 2013 rentrait chez lui dans le respect de tous les ivoiriens et dans le respect des événements que nous avons vécus".


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Article rédigé par

Eddy BIBI

Journaliste Reporter

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