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Lutte contre l'apatridie: la situation des sans nationalité portée devant les députés
Publié le : 15 février 2013 par César DJEDJE MEL

La situation des apatrides a été soumise à la connaissance des députés. Ph D.R.
Le gouvernement ivoirien et le Haut commissariat des réfugiés (Hcr) se montrent déterminés à régler la situation des apatrides en Côte d’Ivoire.
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Pour résoudre le problème de ces personnes sans nationalité, le ministre Gnénéma Coulibaly de la justice et des droits de l’homme a porté le sujet devant les parlementaires à travers « un séminaire de renforcement des capacités des députés sur la prévention et la réduction des cas d’apatridie ».
A l’ouverture de cet atelier, le vendredi 15 février 2013 à l’Assemblée nationale, le ministre Gnénéma Coulibaly a expliqué aux séminaristes sa démarche par le fait que « le sujet est intimement lié à la question de la nationalité dont la production et le remodelage de son corpus législatif dépend des membres de votre illustre institution » et parce qu’ils « ont une très forte audience, autant sur les dirigeants que sur les populations pour éveiller les consciences sur les risques d’apatridie ».
En effet, le garde des sceaux a indiqué que des études menées par le Hcr, en partenariat avec le gouvernement ivoirien, ont permis de recenser plus de 954.000 personnes en fin 2010 comme étant à risque d’apatridie. Elles sont d’origines sénégalaises, indo-chinoise, soudanaises et burkinabés ; immigrées de la colonisation, orphelins métis de père colons, etc.
L’objectif de ce séminaire étant d’aboutir à la ratification par la Côte d’Ivoire des conventions de 1954 et de 1961 relatives au statut et à la réduction des cas d’apatridie, le garde des Sceaux a voulu sensibiliser les députés à l’effet de l’adoption d’une loi qui autorise le Président Alassane Ouattara de le faire.
Gnénéma Coulibaly a présenté l'apatridie comme « une situation à conséquence extrêmement grave », dont le sort de ceux qui en sont victimes ne doit laisser personne indifférent. En cela, il a fait savoir aux parlementaires qu’ils ont un rôle primordial à jouer dans la lutte contre ce phénomène.
Evidemment, la question a été tournée dans les sens par les députés qui voulaient éviter tout d’amalgame entre l’apatridie et la nationalité.
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César DJEDJE MEL
Journaliste Reporter
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