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Infas : La première promotion des maïeuticiens (hommes sages-femmes) prête serment
Publié le : 30 avril 2023 par Jean Kelly KOUASSI
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La première promotion des maïeuticiens (hommes sages-femmes) a prêté serment
La directrice de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas), Pr Méliane N’Dhatz Ebagnitchié a présidé le vendredi 28 avril 2023, les cérémonies de port de blouse des étudiants de la 32ᵉ promotion et de prestation de serment de la 30ᵉ promotion à Abidjan-Treichville.
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Devenue une tradition chaque année au sein des différentes antennes locales de l'Institut National de Formation des Agents de Santé (Infas), les cérémonies de port de blouse et des prestations de serments sont des événements marquant l'entrée de nouveaux étudiants dans le corps sanitaire pour certains et la prise de fonction pour d’autres.
La 30ᵉ promotion passe le flambeau à la 32ᵉ promotion
Les premiers devant passer 3 années académiques avant d'intégrer le marché de l'emploi. S’agissant de la 30ème promotion, la promotion sortante, ils ont été mis à la disposition de la direction des ressources humaines du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. Du coup, ce sont près de 2003 agents de santé qui « augmentent les effectifs » des agents de santé dans les hôpitaux, en Côte d'Ivoire.
Aux nombres de ces derniers figurent, 831 infirmiers, 680 sages-femmes dont 50 maïeuticiens (hommes sages-femmes), 492 techniciens supérieurs de la santé, 617 auxiliaires de la santé. De façon symbolique, les étudiants de la 30ème promotion ont habillé leurs cadets de la 32ème promotion, après 36 semaines d'année d’études.
Les conseils de la directrice
de l’Infas Occasion pour la directrice de l'Infas, Pr Méliane N’Dhatz Ebagnitchié, d’inviter les étudiants à se démarquer par le travail bien fait. « Cette promotion qui sort va être mise à la disposition des ressources humaines. Mais ce sont ceux-là qui vont traduire sur le terrain tout ce qu'on leur a appris. C'est-à-dire l'agent de santé nouveau, assidu à son poste, respectueux du confrère, respectueux du malade, honnête et surtout compétent, de manière que les indicateurs puissent changer le terrain.
La formation qu'on leur a donnée leur permet d'être responsable, d'être engagé et de bien pratiquer le métier. Nous espérons que vraiment ce sont ces étudiants, ces professionnels qui seront sur le terrain afin qu'on ait de bons retours », a-t-elle dit. L’amour du prochain au cœur du métier Quant à Yao Kouadio, directeur des ressources humaines de la Santé, il a exhorté ces agents de santé sortis fraîchement de l'Infas à l'amour du prochain.
Ici, c'est sur l'homme qu'on travaille, alors quand on n'aime pas l'homme, on ne peut pas venir à la santé
« Ce que nous leur demandons, c'est de se donner corps et âme à leur travail, qu'ils aiment leur métier, car on ne vient pas à la santé parce qu'on n'a pas eu travail, mais parce qu'on aime ce métier. Ici, c'est sur l'homme qu'on travaille, alors quand on n'aime pas l'homme, on ne peut pas venir à la santé. Donc ce que je tiens d'abord à leur dire, c'est d'aimer l'homme. Si cet amour est dans leur cœur, ils vont pouvoir s'occuper des malades qui viennent », a exhorté le DRH de la Santé.
Un métier passionnant
Au nom de cette toute première promotion de maïeuticiens, Kouassi Brice a traduit sa joie et sa fierté avant d'affirmer que c'est un métier comme tout autre et qui est passionnant. « Les gens avaient une image de cette profession, un homme en tant que sage-femme, c'est du jamais vu en Côte d'Ivoire, mais quand nous nous sommes mis dans la chose, on a remarqué effectivement que c'est un métier comme tout autre et qui est passionnant et nous sentons bien dedans », a-t- il fait savoir
Faut-il rappeler, cette 30e promotion (2019-2022) est composée de différentes filières, à savoir les infirmiers et infirmières, les sages-femmes et maïeuticiens, les techniciens supérieurs de la santé et les auxiliaires de santé (anciennement appelés aides-soignants). À noter que la filière des auxiliaires de santé en est également à sa première promotion.
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Jean Kelly KOUASSI
Journaliste Reporter
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