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Journée mondiale du Coeur : Un appel lancé aux populations pour adopter des modes de vie sains

Publié le : 29 septembre 2024 par Donald GONLI

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La Côte d’Ivoire a célébré, le vendredi 27 septembre 2024 à Songon-Dagbé, la 16ème édition de la Journée mondiale du cœur. Une journée marquée par la sensibilisation des populations sur les maladies cardiovasculaires.

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Placée sous le thème : "Les environnements sains pour notre cœur", cette célébration a été l'occasion pour le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle à travers le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques/maladies non transmissibles d'appeler les populations à agir et à faire beaucoup plus pour protéger et promouvoir des environnements sains pour le coeur. 

Choix sains

Selon prof Soro Kountele, directeur de cabinet adjoint du ministère de la Santé, il s'agit de faire en sorte que les populations puissent faire des choix sains pour la santé de leur cœur. Lesquels choix, passent inéluctablement par la diminution du stress en privilégiant les moments de détente;  la consommation d'une alimentation équilibrée et nutritive riche en fruits et légumes; la diminution de la consommation en sel; la pratique d'activités physiques journalières..

Il demeure en effet persuadé que cela devrait permettre de diminuer le taux de mortalité lié aux maladies cardiovasculaires. 

Les principales causes des maladies cardiovasculaires 

En Côte d'Ivoire, sur les 31% des cas de décès liés aux maladies non-transmissibles, 11% sont liés aux maladies cardiovasculaires qui représentent ainsi l' une des principales causes de décès. Les maladies cardiovasculaires vasculaires sont liées à l'artériosclérose, aux cardiomyopathies, aux cardiomyopathies rhumatismales et entraînant des complications telles que les accidents vasculaires cérébraux, l'insuffisance cardiaque et l'insuffisance rénale. 

Poids économique lourd

"Les maladies cardiovasculaires représentent un poids économique dans notre pays en raison du coût élevé et de la durée des soins médicaux nécessaires.", a déploré prof Soro Kountele. 

Dans la même veine, Dr Lucien Manga, représentant de l'OMS en Côte d'Ivoire, a appelé à une prise de conscience collective du fardeau que les maladies cardiovasculaires représentent pour la santé, le développement économique et social et, surtout, de ce qui peut être fait pour changer cela.

"La plupart des décès dus aux maladies cardiovasculaires pourraient être retardés ou même évités en éliminant les risques pour la santé, au premier rang desquels quatre facteurs de risque comportementaux : tabagisme, mauvaise alimentation, consommation nocive d'alcool et sédentarité. 

Ceux-ci conduisent à des facteurs de risque biologiques tels que l’hypertension artérielle (hypertension), le surpoids et l’obésité, la glycémie élevée et le cholestérol élevé.", a expliqué le représentant de l'OMS en Côte d'Ivoire. 

Engagement de l'OMS

Il a par ailleurs réaffirmé l'engagement de son institution à accompagner le pays dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires conformément à la feuille de route pour la mise en œuvre du Plan d'action mondial sur les MNT 2023-2030.

"Mettons-nous donc en mission en faveur de ces gestes de vie simple qui génèrent un environnement garantissant un cœur solide et la santé pour tous.", a-t-il martelé.


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Article rédigé par

Donald GONLI

Journaliste Reporter

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