Côte d’Ivoire / Une campagne de sensibilisation contre les risques sanitaires liée à la saison des pluies

Pendant la saison des pluies, la Côte d’Ivoire est confrontée à de nombreuses difficultés telles que les inondations, l’obstruction des caniveaux et l’accumulation de déchets. Ces situations récurrentes représentent chaque année une menace sérieuse pour la santé publique, notamment dans les zones urbaines à forte densité de population.

Une caravane citoyenne dans les quartiers d’Abidjan

Pendant trois jours, une caravane de sensibilisation a parcouru plusieurs quartiers de la capitale économique. L’objectif : inciter les populations à adopter des gestes simples mais cruciaux, comme le nettoyage régulier des caniveaux, la gestion des ordures ménagères ou encore éviter de jets de déchets dans les rues.

Cette opération vise à éveiller les consciences et à encourager des comportements responsables face aux défis environnementaux. Chaque année, les pluies diluviennes favorisent la stagnation des eaux et la prolifération de moustiques, augmentant ainsi le risque de maladies telles que le paludisme, la dengue, ou encore les infections hydriques.

En s’attaquant à la racine du problème – l’insalubrité –, les autorités veulent endiguer les foyers d’épidémies et préserver la santé des citoyens. Des messages de prévention ont été diffusés à travers des affiches, des animations de rue et des distributions de prospectus dans les zones à risque.

Une responsabilité partagée

Le gouvernement appelle à la mobilisation générale. Cette campagne s’inscrit dans une approche participative, où chaque citoyen est acteur de la salubrité de son cadre de vie.

 « La lutte contre les inondations et les maladies ne peut être efficace sans la participation active des habitants », a souligné un membre du comité d’organisation.

Des efforts sont également en cours pour renforcer les capacités des services de voirie et améliorer la collecte des déchets en période de fortes pluies.

Par cette initiative, les autorités espèrent non seulement limiter les dégâts matériels et sanitaires, mais aussi instaurer une culture durable de propreté et de prévention.

Francis Koomson