Association des femmes juristes : Gouekpo Zohon Virginie épouse N’Guessan élue nouvelle présidente

Organisée au siège de l’AFJCI au Plateau, la session ordinaire de l’Assemblée générale élective s’est tenue dans un climat de sérénité et de transparence le mercredi 28 mai 2025. 

Candidate unique, Mme Gouekpo a obtenu 53 voix favorables sur 55 suffrages exprimés, franchissant largement le seuil requis de 45 voix pour être élue. Ce scrutin, supervisé par Mme Aimée Zébéyoux, magistrate hors hiérarchie et past présidente de l’association, marque le début d’un mandat de trois ans, renouvelable.

Une continuité engagée pour un nouveau souffle

Dans son discours d’investiture, la nouvelle présidente a rendu hommage aux pionnières de l’AFJCI. « La flamme portée haut par nos aînées exige de nous encore plus de persévérance, de résilience, d’acharnement et d’abnégation », a-t-elle affirmé. Consciente des enjeux, Mme Gouekpo a insisté sur l’importance de préserver les acquis tout en insufflant une nouvelle dynamique à l’association.

Notre mission est de vulgariser les textes de loi et d’assurer un égal accès à la justice pour tous

Elle entend inscrire son mandat sous le signe de l’inclusion, de la redevabilité et de l’action collective. « Notre mission est de vulgariser les textes de loi et d’assurer un égal accès à la justice pour tous », a-t-elle rappelé. La nouvelle présidente ambitionne également de renforcer la gouvernance interne, d’améliorer la communication de l’AFJCI, et de faire de la formation continue un pilier de développement. Pour elle, « seul on va plus vite, mais ensemble on atteint des lauriers ».

Un héritage reconnu, des ambitions à concrétiser

Fondée il y a 40 ans, l’AFJCI continue de jouer un rôle crucial dans la promotion des droits des femmes, des enfants et des familles. La présidente sortante, Francine Aka Anghui, a dressé un bilan réaliste, saluant l’adhésion de plus de 70 nouvelles membres sous son mandat, portant l’effectif à plus de 500 juristes engagées. Toutefois, elle a reconnu que certains projets, comme l’obtention du statut d’utilité publique ou l’acquisition d’un nouveau siège, restent à concrétiser.

 Jores Kouassi (Stg)