ACCUEIL • Société
Agriculture : un master professionnel en industrie des semences lancé pour renforcer la souveraineté alimentaire
Publié le : 17 juillet 2025 par Jean Kelly KOUASSI
M. Diby Azi Leopold, semencier
Un master professionnel en industrie des semences a été lancé à Abidjan, à l’initiative de l’Association nationale des sémenciers de Côte d’Ivoire (ANS-CI), en partenariat avec l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB). L’initiative vise à former des cadres qualifiés pour contribuer à la souveraineté alimentaire du pays.
- Partagez sur
L’annonce a été faite par le semencier Diby Azi Léopold, président de l’association nationale des semenciers de Côte d’Ivoire (ANASEMCI) le samedi 12 juillet 2025 à la salle Charles Diagne de fraternité matin, lors d’une rencontre axée sur la valorisation du savoir-faire local dans le domaine semencier.
Une convention signée en 2014 entre l’ANS-CI et l’UFHB
Il a souligné que cette initiative découle d’une convention signée en 2014 entre l’ANS-CI et l’UFHB. Il a aussi évoqué l’instauration du master professionnel en étude de semences au niveau de l’université Félix houphouet boigny. « On ne peut pas créer un développement si les gens ne sont pas formés et professionnalisés.
La souveraineté alimentaire commence par la semence. Si chaque région développe ses ressources, on pourra conserver la nourriture dans les villages et faire baisser le coût de la vie
Ce master vient répondre à un besoin structurel », a-t-il déclaré. Pour lui, la relance agricole durable passe par la maîtrise des semences, pierre angulaire de la production vivrière. Pour M. Diby Azi Leopold cette nouvelle initiative permettra d’éradiquer la faim dans les villes et villages.
L’importance d’un encadrement efficace dans l’agriculture
M. Diby a rappelé que la Côte d’Ivoire a déjà connu un « miracle économique » grâce à l’agriculture, soutenue à l’époque par un système semencier performant piloté par l’État. Aujourd’hui, avec le désengagement progressif de l’État, il estime que le secteur privé doit prendre le relais, avec des professionnels bien formés.
« La souveraineté alimentaire commence par la semence. Si chaque région développe ses ressources, on pourra conserver la nourriture dans les villages et faire baisser le coût de la vie », a-t-il affirmé.
Le master, qui s’inscrit dans une logique de professionnalisation du secteur, a pour ambition de structurer une véritable industrie semencière ivoirienne, en réponse aux défis actuels de sécurité alimentaire.
Recevez le résumé quotidien de l’info en Côte d’Ivoire
La newsletter est gratuite et vous pouvez vous désinscrire à tout moment ! Profitez du meilleur de Linfodrome dans votre boite mail !
DONNEZ VOTRE AVIS SUR LE SUJET

Jean Kelly KOUASSI
Journaliste Reporter
La Question
Du Jour
De votre point de vue, Linfodrome fonctionne-t-il comme un média indépendant ? (335 votes)
LINFODROME NE VIT QUE DU SOUTIEN DE SES LECTEURS
Abonnez-vous à partir de 1€ et soutenez le premier quotidien en ligne 100% indépendant, sans financement public ou privé.