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Après l’érection d’Assinie-Mafia en commune : Des populations mécontentes se soulèvent et adressent un message à Ouattara

Publié le : 31 mai 2018 par Jean BEDEL

Les jeunes Bétibé, debout, pour dénoncer des torts causés par la communalisation d'Assinie-Mafia

Les jeunes Bétibé, debout, pour dénoncer des torts causés par la communalisation d'Assinie-Mafia

La jeunesse Bétibé, réunie au sein de la fédération des associations de jeunesse des localités d’Adiaké et d’Etuéboué, a bruyamment manifesté ce jeudi 31 mai dans les rues d’Adiaké, localité située à environ 80 km d’Abidjan, capitale économique ivoirienne.

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Au bout d’une marche d’une heure de temps à travers la commune d’Adiaké, les manifestants, encadrés par des unités coalisées de la préfecture de police, de l’escadron mobile de gendarmerie d’Aboisso, ainsi que des éléments de la brigade de gendarmerie et du commissariat d’Adiaké, ont tenu un meeting au cours duquel une motion a été lue en présence d’Adiaké de la ville.

De l’avis de René Adjé, président de la fédération des jeunes Bétibé, l’érection d’Assinie-Mafia en commune a causé des torts au peuple Bétibé dont les villages originels tels que Afforenou-poste, Anzé-Assahoun, Angbandjou, Ehono-Egnanganou, Essoukporety, Kacoukro-lagune, Man-man et Akpangne-poste, ainsi que les campements qui leur sont rattachés, sont désormais dans les limites territoriales de la nouvelle commune d’Assinie-Mafia.

René Adjé et ses frères Bétibé y voient un coup monté par ceux qu’ils qualifient de « cadres affairistes Essouman spécialisés dans la vente des terres ». Raison pour laquelle comme un seul homme, les jeunes Bétibé, soutenus par la quasi-totalité de leurs notabilités, font appel à la « vigilance du président de la République, Alassane Ouattara, afin que l’Etat ne se laisse pas duper par ces manœuvres des cadres d’Assinie-Mafia ».

Toujours à en croire le leader de la jeunesse Bétibé, une rétrocession des villages concernés sera gage de renforcement des liens de bon voisinage entre les peuples Essouman et Bétibé. Qui, à l’en croire, ont toujours cohabité dans un climat de cohésion sociale et de paix. Il précise que le peuple Bétibé n’est pas contre la communalisation d’Assinie-Mafia et espère que le tour d’Etuéboué interviendra un jour.

Suite à la lecture de la motion de protestation, Géraldo Lucie Trazié, Préfète d’Adiaké a promis de transmettre le message transmis « à qui de droit ».

J.Bédel (Correspondant région Sud-Comoé)


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    Article rédigé par

    Jean BEDEL

    Journaliste Correspondant

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