‘’L’objectif est qu’après 12 mois où nous avons travaillé avec peine, avec acharnement mais surtout avec passion pour apporter dans les foyers ivoiriens la juste information en essayant de former les consciences pour permettre à notre pays d’aller de l’avant il faut que nous nous retrouvions pour savourer des moments de joie. Car nous l’avons fait, ce travail, dans une année difficile. Parce que nous croyions que l’année 2020 allait être une année 20/20 mais nous nous sommes trompés’’ a expliqué le Président. Qui a fait savoir ‘’qu’’Ebony c’est la fête, ce sont les retrouvailles et qu’après avoir créé il faut se recréer.’’
Mieux il a indiqué que les journalistes sont venus dans cette ville conçue dans un esprit de paix, dans un esprit de ‘’réfléchir autour de la question de paix et de rassemblement, choisir également les meilleurs d’entre nous, se récréer.’’ Et d’appeler les journalistes qui sont, selon lui, plus ou moins la vitrine et faisant partie de l’élite à emprunter ce chemin.’’
Il a également souhaité que tout ce qui sera fait ici se fasse dans cet esprit : cet esprit de paix, cet esprit de cohésion, cet esprit d’harmonie et d’entente. Non sans occulter les raisons profondes du choix de Yamoussoukro pour abriter ces moments festifs des hommes des médias organisés autour du thème : ‘’Quelle journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ?’’
‘’Nous avons tenu à venir à Yamoussoukro pour honorer la mémoire de Félix Houphouët- Boigny et dire que Yamoussoukro doit demeurer une ville de paix. Nous savons les évènements douloureux qui ont eu lieu ici. C’était inédit pour tous les Ivoiriens. Yamoussoukro a été conçue dans un esprit de paix, dans un esprit de rassemblement. Aussi, en écho avec le thème que nous avons choisi cette année’’ a-t-il dit.
Convaincu qu’il n’y a pas d'endroit mieux indiqué que Yamoussoukro, la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Le Ministre-gouverneur, Augustin Thiam, parrain de la manifestation a, à cette occasion, reconnu la difficulté du travail des journalistes qui a ses exigences.
‘’C’est un métier dur qui repose sur la bonne formation des journalistes eux-mêmes, ensuite une analyse la plus objective possible de ce qu’on voit et une restitution la plus conforme la plus possible à ce qu’on a vu. Ce n’est pas facile intellectuellement. Il faut pouvoir parler sans se laisser guider par les émotions ni par les opinions politiques. Ce n’est pas toujours évident’’ a-t-il souligné.
C’est pourquoi, de son avis, ‘’le premier travail du journaliste je crois que c’est un travail sur lui-même.’’ Arguant que ‘’Lorsque vous maniez un objet de pouvoir vous devenez un type de pouvoir."
D’où, il a exprimé la nécessité des journalistes qui, selon lui, participent à la formation du citoyen ivoirien dans tout ce qu’il y a de valeurs positives de ‘’savoir eux-mêmes se discipliner, se maîtriser, se contrôler et s’auto-réguler.’’ Toutefois il a reconnu que ‘’c’est un métier exigeant qu’il estime n’est pas considéré à sa juste valeur ni rémunérer à sa juste hauteur.’’ Tout en estimant que ‘’les journalistes ne peuvent pas se nourrir de leur travail'', il a souhaité que les hommes politiques y trouvent des solutions idoines.
Charles Noel