« La Conférence des présidents des associations de fondateurs
d’établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d’Ivoire
demande le paiement intégral et immédiat des restes à payer des sommes
inscrites sur le budget 2020 et sur les décisions financières de l’année
scolaire 2019-2020 et ce, avant le 13 avril 2021 ; La régularisation sur
le budget 2021 des gaps et autres réclamations validées des années scolaires
2018-2019 et 2019-2020 ; La mise en adéquation du budget 2021 alloué et
des montants conventionnels de prise en charge des élèves régulièrement
affectés dans les écoles privées et dont la présence physique a été confirmée
et validée par un contrôle contradictoire. Faute de quoi, les établissements
scolaires privés d’enseignement et de formation se verront dans l’obligation de
suspendre les cours le 14 avril 2021 à 8 h sur toute l’étendue du territoire
national jusqu’à la satisfaction totale de leurs préoccupations » a
réclamé le porte-parole de la Cpafesp, Père Jean Luc N’Dreman, par ailleurs président du Réseau des
écoles confessionnelles de Côte d’Ivoire (Rec-Ci) lors de la conférence tenue
le mardi 6 avril 2021 à son siège à Cocody. Il a indiqué que plusieurs
démarches ont été effectués afin de toucher les autorités mais en vain.
A sa suite, le trésorier de la Cpafesp,
Ibrahim Karamoko a donné des détails sur la dette de l’Etat vis-à-vis des
établissements privés. Il a expliqué que sur les budgets de 2001 à 2010, l’Etat
de Côte d’Ivoire n’a pas honoré une créance de 16 milliards de Frcfa qu’il devait
aux établissement privés. A cela, il faut ajouter une somme de 36,9 milliards
de Frcfa impayée aux fondateurs d’établissements privés.
Alain Zadi