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"Plaidoyer pour la paix et l'émancipation des femmes en Afrique de l'Ouest : Fanny Chantal impressionne à l'ONU"
Publié le : 17 mars 2024 par Jean Kelly KOUASSI

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Fanny Chantal-Diaby, Vice-présidente des femmes Parlementaires de la CEDEAO au sein d'ECOFEPA, a levé la voix pour la paix et l'autonomisation des femmes en Afrique de l'Ouest.
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Elle s'est exprimée à l'occasion d'une rencontre parallèle organisée par le Togo, axée sur le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes pour prévenir l'extrémisme violent. Cet événement majeur s'est déroulé le vendredi 15 mars 2024, dans le cadre de la soixante-huitième session de la Commission de la condition de la femme aux Nations Unies, à New York, aux États-Unis.
Promouvoir les droits des femmes
Chantal Fanny-Diaby a salué le Togo et les autres coorganisateurs pour cette réunion cruciale. Elle a souligné l'importance vitale de l'égalité des genres et de la résolution des conflits en Afrique de l'Ouest, citant avec éloquence les mots de Michelle Obama : "Il n'y a pas de limite à ce que nous, en tant que femmes, pouvons accomplir". Avec une conviction palpable, elle a déclaré : "J'ai travaillé sans relâche pour promouvoir les droits des femmes, leur inclusion et leur participation à tous les niveaux de la société. Je suis fière de dire qu'avec le nouveau bureau d'ECOFEPA, nous formons une équipe unie par une vision commune".
La représentante de l'ECOFEPA a partagé les expériences et les engagements des femmes parlementaires de la CEDEAO en faveur de l'égalité des genres et de la résolution des conflits, citant les mots inspirants de Maya Angelou : "Je peux être changée par ce qui m'arrive. Mais je refuse d'être réduite". Elle a souligné les obstacles rencontrés dans cette lutte, y compris les conflits entre femmes elles-mêmes.
Les femmes élues doivent jouer un rôle crucial dans la gestion des conflits et la promotion de la paix
Fanny Chantal-Diaby a mis en lumière l'urgence de la participation des femmes à tous les niveaux de la société en Afrique de l'Ouest. Selon elle, les femmes élues doivent jouer un rôle crucial dans la gestion des conflits et la promotion de la paix, car ce sont souvent elles et leurs enfants qui souffrent le plus en période de conflit.
Elle a également évoqué l'engagement de son organisation à contribuer à la résolution des conflits et à la construction de sociétés plus stables et prospères, mettant en avant l'importance du leadership féminin dans la gestion des crises. Sa conclusion a été un appel vibrant à l'action : "Nous ne resterons pas silencieuses, nous continuerons à lutter pour que nos voix soient entendues et que nos actions façonnent un avenir où l'égalité des genres est non seulement aspirée mais réalisée".
L'ouverture de la soixante-huitième session de la Commission de la condition de la femme a été marquée par des préoccupations majeures concernant les "reculs effrayants" récemment enregistrés en matière de droits des femmes, selon la Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes. Cette commission, le plus grand rassemblement annuel des Nations Unies dédié à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes se tient du 11 au 22 mars 2024.
Le thème prioritaire de cette année est : « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».
Avec Sercom
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Jean Kelly KOUASSI
Journaliste Reporter
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