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JO de Tokyo 2020 / Après la finale du 200m : Ta Lou : «ça fait mal de ne pas avoir une médaille...

Publié le : 04 aout 2021 par Alphonse Camara

La Jamaïcaine Elaine Thompson félicitée par Ta Lou, après sa victoire en finale du 200m.

La Jamaïcaine Elaine Thompson félicitée par Ta Lou, après sa victoire en finale du 200m.

Porteuse de l’espoir de médaille de la Côte d’Ivoire aux Jeux olympiques Tokyo 2020, Marie-Josée Ta Lou a fini 5e du 200 mètres (22’’27) aux Jeux olympiques de Tokyo 2021, hier mardi 3 août 2021.

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Encore une fois, la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, déjà championne olympique sur 100m, a confirmé sa suprématie en remportant l’épreuve du 200m devant la Namibienne Christine Mboma (21’’ 81) qui a signé encore un nouveau record du monde juniors. Devenant pour dans l’histoire des Jeux olympiques, la deuxième africaine sur le podium du 200 m. Elle succède à la Nigériane Mary Onyali, classée 3e  en 1996. Dans cette course fulgurante où les trois femmes les plus rapides du monde sur 200m ont couru en 21 secondes et quelques centièmes, l’Ivoirienne n’a pu tenir la concurrence. L'Américaine Gabrielle Thomas a pris la 3e place (21’’87). « Ce n’est pas ma plus belle course mais je suis déjà satisfaite de finir en bonne santé… . C’est vrai que ça fait mal de ne pas avoir une médaille, mais on ne peut pas changer les plans de Dieu. Je reste satisfaite et je garde le sourire. J’avais plus de mal après mon résultat sur 100 m», a déclaré la double championne d’Afrique du 200, après l’épreuve.

Malgré cette nouvelle déception, après sa quatrième place en finale du 100 m, samedi 31 juillet, Ta Lou a pris position pour les deux Namibiennes Christine Mboma (2e et Béatrice Masilingui (6e en 22’’28). La Fédération internationale d’Athlétisme (World Athletics) avait écarté ces deux athlètes hyperandrogènes du 400m en raison d’un taux de testostérone trop élevé. « Qu’on les empêche de courir le 400 mètres et qu’elles viennent courir le 200, je trouve que c’est une forme de discrimination. Qu’on les laisse courir le 400 aussi », a Majo, se prononçant sur les performances de ces jeunes sprinteuses qui viennent bousculer la hiérarchie dans une nouvelle catégorie. Mboma s’est illustrée de fort belle manière en poussant les Jamaïcaines à sortir le grand jeu dans cette finale du 200. A 18 ans, Christine Mboma désormais dans l’histoire du sprint mondial, réalise l’exploit de l’Américaine Allyson Felix, sacrée vice-championne olympique du 200m à cet âge. Hier, la jeune athlète a amélioré avec panache son meilleur temps sur le demi-tour de piste. Avec aisance, elle a encore repoussé le record du monde juniors jusqu’à 21’’ 81. Mboma est arrivée certes avec 6 centièmes derrière Elaine Thompson-Herah (21’’87), auteur d’un beau doublé 100-200 mais elle a encore l’occasion de s’améliorer dans la perspective des prochains Mondiaux de 2022, prévus en juillet 2022 à Eugene aux Etats-Unis. Avec sa compatriote Béatrice Masilingi (6e avec un nouveau record personnel en 22.28), elle se présentent comme de sérieuses prétendantes au titre.


Alphonse CAMARA, Envoyé spécial à Tokyo


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Article rédigé par

Alphonse Camara

Journaliste Reporter

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