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Côte d'Ivoire/ Tabou: 7 personnes enlevées par des inconnus armés, à Irahoké

Publié le : 03 février 2015 par SYLLA Arouna

Des individus mettent à rude épreuve les éléments des Forces de défense et de sécurité dans la zone de Tabou (Photo d'archives pour illustrer l'article)

Des individus mettent à rude épreuve les éléments des Forces de défense et de sécurité dans la zone de Tabou (Photo d'archives pour illustrer l'article)

Le département de Tabou (sud-ouest ivoirien) fait encore parler de lui. Des hommes armés non identifiés ont enlevé, dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 janvier 2015, sept habitants d’Irahoké, un village de la sous-préfecture d’Olodio, situé au bord du fleuve Cavally, à la frontière ivoiro-libérienne.

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L'Agence ivoirienne de presse (Aip), qui donne l'information, dit la détenir de source préfectorale à Tabou. Le sous-préfet d’Olodio, Jean-Baptiste Yao, a indiqué que ces inconnus armés de fusils ont ravi ces habitants dont l’âge varie entre 20 et 40 ans, toutes de nationalité ivoirienne, aux environs de 1 heure du matin, vendredi 30 janvier 2015. « Les ravisseurs ont traversé le fleuve Cavally avec leurs victimes à bord de pirogues. Des recherches sont en cours pour les retrouver », a confié le sous-préfet d’Olodio.

Ce n'est pas la première fois que cette zone, frontalière du Liberia, est secouée par des événements qui sèment la terreur et la peur au sein de la population. Un assaut contre des positions de l'armée, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 janvier 2015, dans le village de Dahioké, à environ 20 kilomètres de Grabo, situé dans la sous-préfecture d'Olodio, avait fait des victimes. On avait enregistré trois morts dont deux du côté des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et un du côté des assaillants.

Les assaillants s'en étaient aussi pris à la gendarmerie de Grabo en saccageant les locaux. Dans leur fuite, ils avaient pris en otage à Dahioké, deux femmes allogènes.

Dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 janvier 2015, remake de cette violence inouïe. Des individus, lourdement armés, après avoir contourné les positions des Frci, avaient pris pour cible le village d'Irahoké. Ils avaient blessé grièvement à la poitrine, Nemlin Néan, le président des jeunes de cette localité.

Avant ces attaques, une patrouille mixte des éléments des Forces de défense et de sécurité, basés à Tabou, avait interpellé, dimanche 4 janvier 2015, six personnes dans le village de Boubelé. Selon le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, elles étaient en « provenance du Ghana avec des effets militaires (treillis, fusils d'assaut, explosifs, etc.) dans le but de mener des attaques à caractère subversif dans plusieurs localités à la frontière ouest du pays ». « Ces six suspects ont été remis à la base Frci de Tabou puis transférés à la Dst (Direction de la surveillance du territoire, Ndlr) à Abidjan pour nécessité d'enquête », informait-il.

En février 2014, Grabo avait subi un assaut contre les Frci. Bilan : au moins quatre morts, dont trois civils. C'est dire combien cette zone frontalière demeure on ne peut plus instable !

SYLLA Arouna

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites


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Article rédigé par

SYLLA Arouna

Journaliste Reporter

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