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Guiglo: Une élève de 3ème se pend au lendemain de la Saint-Valentin
Publié le : 20 février 2018 par Chancelle GOUDALET
Cruel destin que celui de M. Olivia, jeune élève en classe de 3eme, au Cours secondaire ''La Référence'' de Guiglo. Cette jeune fille, dans la fleur de l'âge, s'est donnée la mort par pendaison.
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C'était le jeudi 15 février 2018, au lendemain de la Saint-Valentin, la fête des amoureux. Les faits dramatiques se sont produits dans le quartier ''Séa-Yoro 2 extension'' de Guiglo. Nos sources informent que la nouvelle qui se répand très vite, attire alors du monde, au domicile, où le malheur vient de s'abattre. Au milieu de la foule, assise sur une natte, une femme pleure toutes ses larmes. C'est dame Toho Elisabeth, la mère de la défunte Olivia. Un véritable drame pour cette maman, loin de prévoir un tel scénario.
Malgré le choc, dame Toho Elisabeth, avec courage, exprime son étonnement devant ce qui vient de se produire. À l'en croire la veille, soit le jour de la fête des amoureux, Olivia, après les cours, rentre à la maison et prend son repas. Cela fait, elle sort de la demeure. Part-elle également rencontrer son ''Valentin'', en dépit de son jeune âge ? On ne le sait pas. Toujours est-il que c'est très tard la nuit, qu'elle regagne le domicile familial. On se demande bien si Olivia ferme l’œil ? En tout cas, le lendemain jeudi, c'est aux alentours de 6h qu'elle se rend à l'école.
Pour la suite, la mère éplorée raconte que, à la mi-journée, elle-même se rend au quartier « Déguerpi ». Ce, pour remonter le moral à l'une de ses sœurs qui a perdu son fils dans une attaque à main armée.
Plus tard, de retour chez elle en début d'après-midi, c'est Raïssa, sa fille cadette, qu'elle trouve à la maison. Elle est encore dans sa tenue d'école, avec son cartable posé au sol. Celle-ci lui explique qu'elle n'a pu accéder à l'intérieur de la maison, parce que la porte est fermée à clé depuis.
Mais comment comprendre cela ? Vu que Olivia est probablement à l'intérieur de la maison. Ses chaussures étant juste au seuil de la porte. Alors, dame Toho Elisabeth, se met à tambouriner à la porte. Mais point de réponse. Qu'est-ce que cela veut-il bien dire ?
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Pour en avoir le cœur net, elle fait le tour de la maison et regarde par la fenêtre ouverte. Et devant ce qu'elle voit, elle ne peut s'empêcher de pousser un strident cri de détresse, avant de se jeter au sol.
Le voisinage qui perçoit les cris qui ne sont guère ceux de joie accourt, pour savoir ce qui se passe. Tous découvrent l'horreur. La petite M. Olivia, candidate non déclarée publiquement au suicide, est hélas admise à son « examen ». La porte de la maison cassée, l'on découvre le corps sans vie, de l'élève pendue à la charpente de la toiture.
Elle a la tête emballée dans un morceau de pagne. Comme si elle ne voulait pas voir, la mort venir en face. Ainsi, la petite Olivia a donc choisi d'être candidate au suicide, au lieu de l'être à l'examen du Bepc, qui l’attendait en fin d'année scolaire. Quelle tristesse !
Informés, le commissaire Laurent Jean-Marc et certains de ses éléments se rendent sur place et procèdent au constat d'usage. Puis, le corps est enlevé, pour être transféré à la morgue. L'enquête de la police est en cours, pour savoir ce qui a bien pu conduire une enfant si jeune, à se suicider. Mais déjà, des indiscrétions qui croient en savoir plus sur le drame, révèlent que l'élève porte une grossesse de trois (3) mois, dont l'auteur refuse d'assumer la paternité.
Et c'est cela qui l'a poussée à l'acte de désespoir. Vrai ou faux ? Les résultats de l'enquête policière sont donc attendus, pour faire connaître la vérité sur ce drame, qui endeuille quasiment tout le quartier de la défunte.
Chancelle GOUDALET ( Correspondant régional)
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Chancelle GOUDALET
Journaliste Correspondant
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