Alerte/ A deux mois du ramadan: Du lait non autorisé en vente, en masse

Question peut-être d’habituer les consommateurs à ces marques non connues du registre ivoirien légal. Sur les marchés d’Abobo, de Yopougon, d’Adjamé et de Port-Bouët... dans le district d’Abidjan, et même à l’intérieur du pays, ce lait est écoulé tranquillement. Pour les vendeurs, les prix auxquels ils achètent ces produits sont bas, relativement à ceux autorisés. A la question de savoir s’ils savent les risques encourus, ils répondent que c’est la loi du commerce, c’est-à-dire, acheter et revendre. Mais pour des producteurs locaux, il conviendrait, pour les contrôleurs, de redoubler de vigilance, pour ne pas jeter le discrédit sur leur métier. Car, le mois du ramadan étant un mois de grande consommation de lait, il faut déjà minimiser les achats des produits non autorisés, pour éviter des drames. “Une intoxication peut arriver, et on dira que le lait concentré non sucré n’est pas bon. La population ne fait pas de différence entre ce qui est autorisé, et ce qui ne l’est pas, sur un marché. Le lait concentré sucré autorisé est vendu à 1200 francs Cfa la boîte d’un kilogramme, alors que le lait non autorisé est écoulé à environ 300 francs Cfa de moins. Le mieux serait donc de ne plus avoir sur le marché, des produits de contrebande”, nous a confie un agent de la filière Lait.

Dominique FADEGNON

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