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Nouveau calendrier scolaire en Côte d'Ivoire : Des enseignants s'attaquent à l'arrêté

Publié le : 07 février 2017 par Elysée Yao

Le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) était, le samedi 4 février 2017, en assemblée générale extraordinaire, au Plateau.

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Cette rencontre a été une occasion pour les responsables syndicaux, de faire le point de la situation, suite à la grève générale des fonctionnaires du 9 au 27 janvier 2017. Mais avant, Mesmin Komoé, le secrétaire général du Midd, s'est penché sur le réaménagement du calendrier scolaire. Selon lui, le nouveau calendrier scolaire réalisé dans le cadre du « rattrapage » des cours, après la grève générale des fonctionnaires de Côte d'Ivoire, est mauvais.

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Il n'est donc pas, selon toujours le secrétaire du Midd, le bienvenu. « Les congés ne sont pas destinés aux instituteurs, mais plutôt aux enfants. L’enseignement qui est psychopédagogique, nous démontre qu’après 7 semaines de cours, il faut 2 semaines de repos pour les enfants. Faire cours de février jusqu’à avril, sans repos, est suicidaire. Il ne faudrait pas que le gouvernement vienne se plaindre des résultats catastrophiques des enfants. Nous espérons que les techniciens du ministère comprendront que cela est juste, et notre voix portera. Car, l’annulation des congés aura des répercussions sur le résultat des élèves. Pour ce faire, nous allons interpeller aussi les parents d’élèves, afin qu’ils saisissent le gouvernement“, nous a-t-il confié, tout en précisant que le gouvernement doit penser aux enfants.

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Très en verve comme à ses habitudes, le secrétaire général du Midd s'est également élevé contre les mutations arbitraires, la suspension des salaires, la révocation des directeurs d'école... Pour Mesmin Komoé, la ministre de l’Éducation nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, gagnerait à ramener le calme au sein de son ministère plutôt que de continuer à sanctionner, en démettant des responsables d'établissement, de leurs postes. Sur cette question qui préoccupe l'ensemble des membres du Midd, le secrétaire général entend saisir Amadou Gon, le Premier ministre. Et ce, afin que celui-ci s'investisse dans ce problème qui fâche les instituteurs. Le Midd, au dire de Mesmin Komoé, tient fortement à la résolution de cette situation. Pour ce faire, a-t-il indiqué, le syndicat donne jusqu’à la fin du mois de février, au gouvernement, pour trouver une solution. Dans le cas contraire, a signifié le secrétaire général, le Midd sera « incontrôlable ». Pour montrer qu'il ne badine pas, Mesmin Komoé a brandi la grève, l'arme des syndicalistes. «Dans les jours à venir, nous déposerons un préavis de grève, et si nos revendications ne sont pas prises en compte d’ici fin février, nous allons aviser », a-t-il menacé.

 

Elysée YAO

 Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.ci, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.


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Article rédigé par

Elysée Yao

Journaliste Reporter

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