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Sport ivoirien/ 1 mois après sa nomination: Le ministre François Amichia dévoile sa feuille de route

Publié le : 17 juin 2015 par Alphonse Camara

(Photo DR)

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Un mois après sa nomination au gouvernement, le ministre des Sports et des loisirs, Albert François Amichia, a dévoilé sa feuille de route aux présidents des fédérations sportives, le lundi 15 juin lors d'une rencontre à son cabinet sis à l'immeuble Sogefiha au Plateau.

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«Ayant reçu du chef de l’État, mission de ramener la sérénité dans le milieu du sport en Côte d'Ivoire, la première ligne de ma feuille de route est toute tracée. Il s'agit, au moyen de la concertation et du dialogue permanent, d'oeuvrer à faire en sorte que les relations entre la tutelle et les fédérations sportives soient empreintes de cordialité, de courtoisie et d'urbanité. Qu'elles soient moins orageuses dans l'intérêt du développement du sport en Côte d'Ivoire», a-t-il déclaré lors de cette réunion de prise de contact.

Pour la circonstance, la salle de conférence a refusé du monde. Les présidents des fédérations qui étaient avides d'informations, depuis le départ du ministre Alain Lobognon, ont fait nombreux le déplacement pour écouter le nouveau patron du sport ivoirien, qui leur a proposé la mise en place «d'un cadre permanent de concertation dont structuration sera définie de commun accord». Sans faux-fuyants, le ministre Amichia a déclaré aux fédérations que l'état des lieux du sport ivoirien n'est pas «très reluisant». «Certes, ces dernières années, beaucoup a été fait, mais il demeure que plusieurs questions sont sources de préoccupations», a-t-il reconnu, avant de présenter «le tableau sombre» des infrastructures sportives.

Le ministre des Sports a indiqué que la visite des experts du Comité international des Jeux de la Francophonie (du 1er au 13 juin), le constat a révélé qu'aucune infrastructure sportive en Côte d'Ivoire n'est à même d'abriter des compétitions internationales, sans qu'elle ne fasse au préalable l'objet d'une mise à niveau. Poursuivant, il a cité l'exemple de la délocalisation à Libreville du match Côte d'Ivoire-Gabon, comptant pour les éliminatoires de la Can 2017, le palais des sports de Treichville réhabilité aussi qui connaît encore des problèmes d'étanchéité, les pistes d'athlétisme des stades Félix Houphouet Boigny et Robert Champroux «quasiment impraticables». «Tous les stades de l'intérieur du pays sont en ruine...», a-t-il conclu sur le point des infrastructures.

Sur la question du financement des compétitions pour l'année 2015, le ministre des Sports et des loisirs a souligné que du fait «des difficultés et des retards constatés», il est en rapport avec ses collègues chargés du Budget et de l'Economie et des finances, pour qu'une solution «durable» soit trouvée dans «les meilleures délais». S'agissant de la gestions des fédérations sportives, Albert François Amichia déploré la récurrence de conflits dans la gouvernance de certaines fédérations. «L'instabilité et le désordre qui en résultent n'honorent ni ceux qui les entretiennent encore moins le renom de notre sport», a-t-il déploré.

Le fonctionnement du Conseil national du Sport (Cnas), les projets de construction du stade d'Ebimpé, les stades prévus pour la Can 2021, le projet sur la professionnalisation du sport, la gestion de la parafiscalité sont aussi des sujets dont le ministre des Sports a parlé, avant de conclure en invitant les présidents de fédérations à une large concertation avec l'ensemble des acteurs «en vue de convenir de nouvelles méthodes de gestion». La proposition de la tutelle a été bien accueillie par les fédérations sportives. Cependant, par la voix du secrétaire général de la Conférence des présidents de fédérations, elles ont souhaité dans un délai proche, rencontrer le ministre Amichia pour partager différentes préoccupations dont certaines sont urgentes.

Alphonse CAMARA

Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de linfodrome.com, même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites


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Article rédigé par

Alphonse Camara

Journaliste Reporter

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