Côte d'Ivoire : Ce qui alimente la rumeur sur le riz avarié

Entamée la semaine dernière, la destruction du riz Birman déclaré impropre à la consommation se poursuit au centre d’enfouissement technique de Kossihouen, selon certaines sources proches de ce dossier. Et, malgré les assurances données sur cette opération, la rumeur court toujours, faisant étant du déversement de ce produit sur les marchés de certaines villes de l'intérieur de la Côte d'Ivoire. À la vérité, cette rumeur provient du fait que l'opération de destruction n'est pas totalement achevée. Mais pis, selon certaines associations de consommateurs, les 18 000 tonnes de riz annoncées ne sont pas en réellement la totalité de la quantité débarquée au port d'Abidjan. Ces associations annoncent des quantités beaucoup plus importantes. Un éclairage des autorités ivoiriennes serait la bienvenue afin de mettre fin à la rumeur et rassuré ainsi la population.

Pour rappel, le 26 avril 2019, le ministère du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des Pme a pris des sanctions à l’encontre de deux entreprises impliquées dans l'affaire de riz avarié, à savoir Olam international limited et la société Alimentation Toumodi Sarl.

Dans un courrier en date du 24 avril 2019, la Fédération nationale des associations de consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-Ci), a saisi le Procureur de la République pour demander de produire un rapport des enquêtes diligentées à l’effet de leur diffusion, par tous moyens appropriés.

Irène BATH