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Anyama : Désespéré du chômage, un jeune burkinabè a été interpellé après avoir volé du bétail en pleine nuit

Publié le : 02 décembre 2024 par Mominé COULIBALY

VOL DE BETAIL A ANYAMA EN PLEINE NUIT (PH:DR)

Un jeune burkinabè âgé de 20 ans, se voit arrêter par la police ivoirienne pour vol de bétail à Anyama, au nord d’Abidjan.

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En effet, désespéré du chômage, le jeune burkinabè Arouna avait fait appel à un ami, du nom de Fousseni, pour l’aider à trouver un emploi à Abidjan. Quelques jours plus tard, en novembre 2024, Fousseni lui proposait un poste de berger. Mais une fois sur les lieux, tout a basculé.


Arrivé à Anyama, Arouna a été conduit auprès d’un troupeau qu’il croyait appartenir à la famille de son ami. Cependant, tard dans la nuit, l’arrivée des véritables propriétaires des animaux a révélé un stratagème frauduleux impliquant Fousseni et ses complices. Ces derniers ont pris la fuite, laissant Arouna dans une situation désespérée.

Une quête d’emploi qui vire au cauchemar

Pour Arouna, tout commence par une démarche simple : trouver un travail à Abidjan afin de subvenir aux besoins de sa famille. Confiant, il accepte l’offre de Fousseni sans se douter des intentions malveillantes derrière cette proposition. À son arrivée à Anyama, il est placé dans une situation délicate, entouré d’animaux qui, selon Fousseni, appartiennent à son grand-frère.

La justice ivoirienne a finalement déclaré Arouna non coupable.

Cependant, la nuit tombée, la situation se complique lorsque les propriétaires du bétail débarquent pour vérifier leur troupeau. Fousseni et ses complices s’éclipsent, abandonnant Arouna sur les lieux. Déconcerté, le jeune homme reste sur place, croyant encore à un malentendu. Cette nuit-là, il est conduit au commissariat par les véritables propriétaires.

La justice éclaire l’affaire

Devant le tribunal, Arouna a raconté son histoire, expliquant qu’il ignorait tout du stratagème de Fousseni. Ne connaissant ni Abidjan ni les propriétaires des animaux, il a plaidé son innocence. Il a également précisé que Fousseni restait injoignable depuis l’incident.

Après avoir examiné les faits et entendu son récit, la justice a finalement déclaré Arouna non coupable. Ce verdict met en lumière l’importance de la vigilance face aux propositions de travail suspectes, tout en offrant une seconde chance à un jeune homme pris au piège d’un complot qu’il n’avait pas vu venir.

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Article rédigé par

Mominé COULIBALY

Journaliste Stagiaire

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