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Crime à Kami : Sous l’effet de la drogue, un jeune de 19 ans dépèce à la machette son grand père de...
Publié le : 16 avril 2025 par Adolphe ANGOUA

Le présumé criminel après son interpellation par la police
Les populations de Kami, village situé dans la commune de Yamoussoukro, vécu une nuit d’horreur, le samedi 12 avril 2025. Aux environs de 23 heures, le jeune J. Moïse, 19 ans, a tué son grand-père Kouassi Kacou dit Kôlou, à la machette.
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Le calme habituel du village de Kami, localité paisible située dans la commune de Yamoussoukro, a été brutalement brisé dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril 2025. Un crime d’une rare cruauté a endeuillé les habitants : J. Moïse, un jeune homme de 19 ans, a assassiné à la machette son propre grand-père, Kouassi Kacou, affectueusement appelé Kôlou, âgé de 86 ans.
Une violente attaque
Il était environ 23 heures lorsque des cris stridents ont déchiré le silence de la nuit. Les habitants, tirés de leur sommeil, ont accouru, guidés par les hurlements de détresse provenant d’un domicile du village. Ce qu’ils ont découvert à leur arrivée dépasse l’entendement. Le vieux Kôlou gisait dans une mare de sang, atrocement mutilé. La violence de l’attaque ne laissait place à aucun doute : le vieil homme avait été sauvagement tué.

Très vite, les regards se sont tournés vers son petit-fils, J. Moïse. Selon plusieurs témoins, ce dernier avait tenu des propos inquiétants tout au long de la journée. « Depuis le matin, il disait qu’il allait tuer quelqu’un aujourd’hui », rapporte une source, encore sous le choc. Ces paroles, considérées à tort comme des divagations ou une simple provocation, ont fini par prendre une tournure tragique.
Le jeune homme aurait commis son acte sous l’effet de substances psychotropes
D’après les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme aurait commis son acte sous l’effet de substances psychotropes. Consommateur régulier de drogue, il aurait perdu tout contrôle ce soir-là, passant à l’acte sans motif apparent, ni altercation préalable avec la victime. Après le crime, l’adolescent est tranquillement rentré dans sa chambre, s’est enfermé, et s’est allongé comme si de rien n’était.

Informés dans la foulée, les agents de la police nationale sont rapidement intervenus. J. Moïse a été interpellé sans résistance. Le suspect a été conduit au poste de police pour les besoins de l’enquête avant d’être présenté aux autorités judiciaires. Selon des sources proches du dossier, il aurait reconnu les faits, affirmant n’avoir aucun souvenir précis de son geste, tant il était sous l’emprise de la drogue.
Une communauté profondément bouleversée
Ce drame bouleverse profondément la communauté villageoise de Kami. Le vieux Kôlou, considéré comme un patriarche respecté, était apprécié pour sa sagesse. Sa mort brutale laisse un vide immense dans les cœurs, et surtout une incompréhension totale. Comment un jeune, élevé dans ce même foyer, a-t-il pu poser un acte aussi barbare ?
Au-delà de l’émotion, ce fait divers relance une fois encore le débat sur la consommation croissante de drogues chez les jeunes en milieu rural. De plus en plus de familles, démunies face à ce fléau, assistent impuissantes à la transformation progressive de leurs enfants sous l’effet de substances illicites. Les cas de violence et de troubles mentaux liés à la consommation de drogues dures se multiplient.
C’est un signal d’alarme pour toute la communauté
Les autorités locales appellent à une action urgente et concertée. « Ce n’est pas seulement une affaire de police ou de justice. C’est un signal d’alarme pour toute la communauté », a déclaré un notable du village. Il en appelle à un renforcement de la sensibilisation, au contrôle des points de vente clandestins de drogue.
En attendant que justice soit rendue, le village de Kami tente de panser ses plaies. Le souvenir de cet homme respecté restera gravé, tout comme l’effroi d’un drame qui, pour beaucoup, restera longtemps dans les mémoires.
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Adolphe ANGOUA
Journaliste Reporter
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