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Dabou/ Une jeune fille violée et tuée à coups de gourdins
Publié le : 19 janvier 2016 par Norbert N'Kaka

(Photo d'archives pour illustrer l'article)
Le village de Petit-Badien, communément appelé Dabouli (36 km de Dabou), a été secoué par une découverte macabre, le dimanche 17 janvier 2016.
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Il s’agit du corps sans vie de Lathe Méléi Marie Josiane, âgée de 22 ans. Sur les lieux, la jeune fille étendue sur le dos, avait le visage tout ensanglanté et le front complètement défoncé. Elle était nue. Selon son oncle M. Oga André, rencontré dans les locaux de la morgue de l'hôpital où le corps est transféré, tout commence le samedi 16 janvier 2016. Ce jour-là, la mère Gnagne Christine, qui souffre de malaise, demande à sa fille Marie Josiane d’aller cueillir quelques feuilles médicamenteuses, pour ses soins. Il est 16 h, quand la jeune fille se rend à environ 600 mètres du village où elle arrache les feuilles en question. Cela fait, elle casse du bois de chauffe avant de prendre le chemin du retour. Mais censée être revenue sous peu, jusqu’à 20h, Marie Josiane n'est toujours pas de retour. La maman est inquiète. Elle alerte son frère Oga André. Ce dernier, aidé de quelques jeunes du village, organise une battue. Mais cette nuit-là, celle-ci est infructueuse. Ce n'est que le lendemain dimanche 17 janvier 2016, aux alentours de 7h, que la tragique réalité de la disparition soudaine de la jeune fille, est cernée. A quelques mètres de la piste, dans une broussaille, le corps sans vie et nu de la pauvre. Ce qui laisse supposer qu'elle a été entraînée dans la broussaille par ses ravisseurs, qui l'ont ensuite violée. Après quoi, les criminels lui ont brisé le crâne à l'aide de gourdins. D'ailleurs, ces gourdins, au nombre de trois et tous ensanglantés, traînent près du corps. Quant à la tête quasiment écrabouillée de la malheureuse, elle est emballée avec son morceau de pagne, que lui ont arraché ses agresseurs. Mais qui sont les auteurs de cet acte odieux et révoltant ? La gendarmerie qui a procédé au constat d'usage, s'active à les rechercher. Mais pour l'heure, c'est l'émoi total dans le village, où on entend différents commentaires.
Norbert NKAKA (Correspondant régional)
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Norbert N'Kaka
Journaliste Correspondant
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