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Banditisme : Des gangsters cambriolent un domicile, bouffent le riz couché et emportent des motos
Publié le : 18 juillet 2017 par Linfodrome

Photo d'illustration
Zahui Bi Jean-Vincent, l'ami des jeunes filles de la ville d'Adiaké, vient de briser le cœur de ces dernières. Ces jeunes filles qu'il rendait très belles par ses tresses et son doigté magique pour les tatouages qu'il leur faisait sur le corps viennent de découvrir une autre de ces facettes.
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Ce garçon de 34 ans était parallèlement, membre d'un gang de voleurs. En effet, nos sources informent que dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin 2017, des bandits escaladent la haute clôture et descendent dans la cour du nommé Sodré, un jeune opérateur économique. Et pendant que ce dernier est endormi avec sa famille, les bandits usent d'un pied-de-biche et défoncent la porte de la cuisine. A l'intérieur de cette cuisine, les scélérats ne s’embarrassent pas de fioriturespour se gaver de la nourriture devant servir le matin, à ce que l'on appelle « riz couché ». Après s'être goinfrés, ces malfrats qui se croient chez eux, ouvrent le réfrigérateur et vident les bouteilles de boisson.
Cela fait, ils rotent, avant de faire main basse sur la moto de Sodré et celle de sa femme. Puis, avec leur butin, les voleurs mettent les voiles. Réveillé à l'aube, le couple découvre les traces du passage des cambrioleurs dans leur demeure. Sans perdre de temps, Sodré alerte la police. Soulignant le vol de ses motos, dont il fournit les signalements aux agents des forces de l'ordre. Immédiatement, le commissaire de police Adjé Kobenan mobilise ses hommes. Il alerte également ses collègues de Grand-Bassam, Aboisso, Assinie et Bonoua. Ce, pour qu'ils ouvrent l’œil. Car, il n'est pas exclu que ces cambrioleurs quittent la ville d'Adiaké avec leur butin motorisé.
Il n'a pas eu tort. Les éléments de la police de Bonoua surprennent, en effet, à l’entrée de leur ville, deux individus poussant des motos correspondant à celles volées. A savoir, l'une de marque « Ktm » et l'autre de marque « Sanya 8 ». Les suspects sommés de ne pas bouger, l'un réussit tout de même à prendre la fuite. Abandonnant l'un des engins volés. Le deuxième n'a pas cette chance. Il est neutralisé. Transféré à Adiaké, les policiers tombent des nues, en le voyant. Car, il s'agit bel et bien de Zahui Bi Jean-Vincent, le coiffeur attitré des jeunes filles et femmes de la ville. Interrogé, l'homme, célibataire, mais père de trois enfants, qui baisse la tête de honte, passe aux aveux.
En attendant de retrouver ses complices, lui est conduit devant le tribunal d'Aboisso. Lors de son procès tenu le jeudi 6 juillet 2017, la salle d'audience était bondée de filles et de femmes. Ce sont ses clientes, venues d'Adiaké. Et lorsque la sentence du tribunal tombe, condamnant le coiffeur-malfaiteur à 20 ans de prison, nombreuses de ces dernières ne s'empêchent pas de pleurer à chaudes larmes. Car, qui va désormais les rendre belles ? Et dire que l'impasse va durer 20 ans, et qu'elles auront déjà, pour la plupart, pris des rides.
T. Mario (Correspondant à Adiaké)
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