Comment peut-on posséder la somme de
400 000 francs cfa et se faire passer pour une nécessiteuse au point de
squatter la terrasse d’un immeuble ? La question est sur toutes les lèvres
au grand marché d’Abobo où a eu lieu le drame, dans la nuit du dimanche 28
février 2021, aux environs de 21 heures. L’effondrement survenu à la suite de l’explosion
des bouteilles de gaz a fait 4 victimes dont la dame décédée sur le champ, le
vigile ayant succombé le mardi 2 mars 2021, à ses blessures, et deux autres personnes
qui bénéficient actuellement d’une prise en charge médicale de la mairie d’Abobo.
Jusqu’à ce jour, le cas de la dame décédée continue de
susciter des interrogations. Soir Info qui y a fait un tour et tendu l’oreille rapporte
quelques propos. Selon le confrère, Mme
Konaté Mariame, vendeuse de poissons frais, dans le périmètre, et connaissant
bien la victime était sans voix. « Comment on peut avoir autant d’argent et
dormir tous les jours à la terrasse d’un l’immeuble ? Je ne comprends pas bien.
Mais je suis un être humain et je ne peux pas la juger », a dit la vendeuse.
Sa
collègue Traoré Salimata était également sans voix. Elle n’en revenait pas de
ce que la femme qu’elle traitait de nécessiteuse était plus ‘’riche’’ qu’elle.
Une
chose est certaine, la police criminelle a ouvert une enquête pour situer les
responsabilités afin que les coupables répondent de leurs actes. En attendant,
la mairie a pris la résolution de désamorcer le site qui présente de grands
risques d’explosion, dans la mesure où des bonbonnes de gaz sont encore
englouties sous les décombres.
Adolphe
Angoua
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