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Le Liban : Un petit pays aux multiples facettes, Un trésor méditerranéen en quête de renouveau
Publié le : 15 octobre 2024 par DJOMANDE Aziz
AOUN DIRIGEANT DE LA REPUBLIQUE LIBANAISE (PH:DR)
La République libanaise, avec ses 10 452 km², est une perle nichée au cœur du Moyen-Orient. Malgré sa taille modeste, ce pays regorge d’histoire, de culture et de diversité.
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Sa capitale, Beyrouth, résonne comme un centre culturel et financier, tandis que des villes comme Tripoli, Saïda ou Zahlé, rappellent la richesse et la profondeur de son patrimoine. L'arabe est la langue officielle depuis 1943, mais le français y joue un rôle crucial, illustrant l’héritage francophone du Liban, membre actif de la Francophonie.
Une mosaïque démographique unique
Le Liban est le foyer de près de 4,6 millions d’habitants, un chiffre qui inclut plus d’un million de réfugiés, principalement palestiniens et syriens. Ce pays présente une incroyable diversité religieuse, composée principalement de musulmans chiites et sunnites, ainsi que de chrétiens maronites, grecs-orthodoxes et autres communautés religieuses. Cette mosaïque de confessions a longtemps fait la force et la complexité de la société libanaise.
Autrefois centre financier du Moyen-Orient, le Liban a vu son économie s'effondrer sous le poids de sa dette publique et de la crise socio-économique de 2019. Avec une dette équivalant à 175 % de son PIB et un taux de chômage avoisinant les 30 %, le pays peine à trouver un modèle économique durable.
Le système politique libanais est profondément marqué par sa composition religieuse. Le président de la République est chrétien maronite, le Premier ministre est sunnite et le président du Parlement est chiite. Ce système unique, basé sur une représentation confessionnelle égale au sein de l’Assemblée nationale, cherche à préserver l’équilibre délicat du pays.
Toutefois, le Liban a souvent connu des crises politiques, la plus récente étant la vacance présidentielle qui a duré deux ans, jusqu’à l’élection de Michel Aoun en 2016. Malgré cette élection et la formation d'un gouvernement, le pays a traversé des épreuves difficiles, dont la démission successive de Saad Hariri et de Hassan Diab.
Une économie en quête de renouveau
Autrefois centre financier du Moyen-Orient, le Liban a vu son économie s'effondrer sous le poids de sa dette publique et de la crise socio-économique de 2019. Avec une dette équivalant à 175 % de son PIB et un taux de chômage avoisinant les 30 %, le pays peine à trouver un modèle économique durable. Le Liban dépend largement des importations, son agriculture et son industrie étant sous-développées. En 2020, la crise a atteint son paroxysme avec un défaut de paiement de l'État, entraînant une perte de confiance générale dans l'économie.
Malgré les défis, le Liban continue de chercher des solutions. La conférence CEDRE, organisée à Paris en 2018, a permis de lever plus de 11 milliards de dollars pour financer des projets d’infrastructure et soutenir les réformes économiques. La France reste un allié de poids, avec un soutien financier significatif.
Voici une petite partie de l’armement du Hezbollah trouvé par Tsahal au sud Liban cette semaine. Cet armement était destiné pour l’opération « Invasion de la Galilée ».
— Olivier Rafowicz (@RAFOrafo) October 9, 2024
Détails à suivre. pic.twitter.com/HXNXXjuHra
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DJOMANDE Aziz
Journaliste Reporter
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