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Boko Haram : Une attaque dévastatrice au Tchad fait une quarante de morts

Publié le : 28 octobre 2024 par Lexli MILOKO

Boko Haram : Une attaque dévastatrice au Tchad Fait quarante morts

Boko Haram : Une attaque dévastatrice au Tchad Fait quarante morts

Dans la nuit du dimanche 27 octobre, le groupe terroriste Boko Haram a frappé de manière violente au Tchad.

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Cette attaque ciblait une garnison militaire dans le département de Kaya, près de la frontière nigériane. Cette attaque a causé la mort d'une quarantaine de militaires tchadiens et a déclenché une réponse immédiate des forces de N'Djamena.

Un bilan tragique

Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby Itno, a confirmé dans un communiqué que l'attaque sur la base militaire de Barkaram, une île à l'ouest de Ngouboua, a coûté la vie à de nombreux soldats. « Cette attaque a tragiquement fait une quarantaine de morts parmi nos soldats », a déclaré la présidence. Des sources militaires ont également signalé une vingtaine de blessés dans l'incident.

Une contre-offensive lancée

En réponse à cette attaque, le président Déby s'est rendu sur place dès le matin et a annoncé le lancement de l'opération Haskanite, visant à traquer les assaillants.

Les attaques contre l'armée tchadienne sont devenues fréquentes dans la région du lac Tchad, une zone marécageuse qui abrite des combattants de Boko Haram et de son groupe dissident, l'État Islamique en Afrique de l'Ouest.

Le communiqué officiel ne précise pas quelles forces seront mobilisées, mais souligne l'intention de l'État de restaurer la sécurité dans la région.

Des assaillants équipés

Les éléments de Boko Haram ont pris d'assaut la garnison, récupérant des armes et incendiant des véhicules avant de se retirer. Selon un officier supérieur, le commandant de l'unité touchée fait partie des pertes. Les forces tchadiennes, bien que confrontées à de lourdes pertes, affirment que la situation est sous contrôle et qu'elles poursuivent les assaillants.

Un contexte d'instabilité

Les attaques contre l'armée tchadienne sont devenues fréquentes dans la région du lac Tchad, une zone marécageuse qui abrite des combattants de Boko Haram et de son groupe dissident, l'État Islamique en Afrique de l'Ouest.

Depuis l'apparition de Boko Haram en 2009, le groupe a causé la mort de près de 40 000 personnes et a déplacé plus de deux millions d'individus au Nigeria et dans les pays voisins.

Des souvenirs douloureux

Cette attaque ravive des souvenirs d'offensives précédentes, notamment celle de mars 2020, qui avait entraîné la mort d'une centaine de soldats tchadiens, les pertes les plus lourdes jamais enregistrées par l'armée.


En réponse, le gouvernement avait lancé l'opération "Colère de Bohoma" pour combattre les jihadistes.

Une réponse du gouvernement

Face à la montée des tensions et aux menaces terroristes, le président Déby a réaffirmé son engagement à défendre le pays et à sécuriser les zones touchées.

Il a également restructuré les forces armées suite à des accusations d'opposition au sein de l'armée concernant sa position sur le Soudan.

Conclusion : Un avenir incertain

La récente attaque de Boko Haram souligne la fragilité de la sécurité au Tchad et met en lumière les défis auxquels le pays est confronté. Alors que le gouvernement tente de rétablir l'ordre, les populations locales vivent dans la peur constante d'autres violences, exacerbant une crise humanitaire déjà grave.


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Article rédigé par

Lexli MILOKO

Journaliste Reporter

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