Kayes : Assimi Goïta exige des mesures fortes après l’effondrement meurtrier d’une mine d’or

Face à cette catastrophe, le gouvernement a réagi rapidement en organisant une réunion de crise le lendemain, rassemblant plusieurs ministères clés. Une mission ministérielle est prévue pour le 17 février afin d’évaluer la situation sur le terrain.

Un orpaillage clandestin aux lourds tributs

Le Premier ministre Abdoulaye Maïga a affirmé que cet incident ne serait pas traité comme un simple fait divers. « Assimi Goïta a instruit le Gouvernement de ne pas traiter cet énième incident de trop comme un fait divers. Par conséquent, le gouvernement agira, sans état d’âme, dans l’exécution de cette instruction », a-t-il déclaré.

L’exploitation minière artisanale au Mali est à la fois une source de revenus et un danger permanent. Le ministre des Mines, Amadou Keita, a rappelé que le site de Dabia n’était pas réglementé. « Ce sont des endroits qui n’ont pas été agréés, sans aucune mesure de sécurité », a-t-il précisé.

Ce drame est le deuxième en trois semaines. Fin janvier, une inondation dans un tunnel minier avait déjà causé la mort d’au moins 10 personnes. Ces accidents répétés mettent en lumière l’absence de contrôle et de régulation dans le secteur de l’orpaillage, où les exploitations clandestines prospèrent malgré les risques évidents.

#Mali #Mines
Au moins 46 personnes, en majorité des femmes, ont péri dans l’effondrement d’une #mine artisanale, samedi 15 février à #Bilalkoto, un village de la commune de #Dabia, dans le cercle de #Kéniéba, dans le sud-ouest du Mali. pic.twitter.com/YLyoHt1W49

— Aboubacar Y. Barma (@aboubacarybarma) February 17, 2025