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Présidentielle 2025 : « Les femmes doivent être au-dessus des partis politiques » (FIP)
Publié le : 01 juillet 2025 par DJOMANDE Aziz

FEMMES IVOIRIENNES EN POLITIQUE (PH.DR)
« Quand la femme parle, la paix répond… ». Par ce slogan, Femmes Ivoiriennes en Politique (FIP) s’adressaient à la Côte d’Ivoire depuis la Rotonde de l’Assemblée nationale et sa décision, se départir des hommes et de la politique. Réunies en symposium de réflexion pour des élections assorties, les FIP parlent à couvert sur les tenants et les aboutissants de la présidentielle d’octobre 2025.
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En table ronde, ce mardi 01 juillet à Abidjan, des femmes issues de plusieurs bords et composantes de la société ivoirienne, ont mené la réflexion sur le thème : « Quelle contribution des femmes pour un processus électoral 2025 inclusif, cohésif et apaisé ». Des femmes ivoiriennes se dévouent à la sauvegarde de la paix et de la cohésion sociale, et appellent à l’inclusion.
Des institutions fortes et une difficulté notoire à tenir des élections apaisées
« Les femmes doivent dépasser les clivages partisans pour œuvrer en faveur d’élections apaisées et inclusives. Leur rôle sera central dans la prévention des conflits et la promotion du dialogue ». Parole de foie des organisatrices et participantes. Au cours de cette table ronde, il a été rappelé que les élections présidentielles en Côte d’Ivoire ont souvent été marquées par des tensions et des violences.
Pourtant, des avancées démocratiques notables ont été enregistrées, notamment avec la mise en place d’institutions indépendantes et la montée en puissance des femmes en politique, encouragée par la loi de 2019 sur la parité.
Les intervenantes ont insisté sur le respect des règles démocratiques et des institutions, ainsi que sur la nécessité d’un dialogue politique permanent, déjà engagé depuis 2022 avec la cinquième phase de concertation entre acteurs politiques. Elles ont appelé à une implication accrue des femmes dans les mécanismes de prévention, d’observation et de médiation électorale.
Sensibilisation, lutte contre la désinformation et participation active
Les femmes représentent près de 50% de la population ivoirienne, mais restent sous-représentées dans les instances décisionnelles. Leur rôle ne se limite pas à la mobilisation électorale, mais s’étend à la sensibilisation des communautés, à la lutte contre la désinformation et aux campagnes pour un vote responsable et pacifique. Par le biais d’associations, d’ONG et de réseaux communautaires, elles peuvent diffuser des messages de paix, encourager l’inscription sur les listes électorales et promouvoir le respect des lois.

La présence féminine dans les bureaux de vote, en tant que membres ou observatrices, est également essentielle pour garantir la transparence du scrutin. Les participantes ont défendu l’intérêt d’une application effective des lois sur la parité et la création de plateformes de concertation entre femmes issues de tous les partis politiques. Elles ont aussi insisté sur l’accès aux médias pour porter des messages de cohésion sociale et sur l’éducation civique des jeunes filles afin de les préparer à un engagement citoyen actif.
Dépasser les divisions partisanes
L’Union des femmes du RHDP, parti au pouvoir, a réaffirmé son engagement à soutenir des élections pacifiques et transparentes. Sous l’impulsion du président Alassane Ouattara, la stabilité, la sécurité et la réconciliation sont au cœur des actions gouvernementales. L’organisation féminine multiplie les initiatives de proximité pour prévenir les tensions électorales et former les femmes aux rôles de leadership et de veille citoyenne.
Par ailleurs, des voix issues d’autres partis politiques ont rappelé les leçons des crises électorales passées, notamment celles de 2000, 2010 et 2020, qui ont laissé des blessures profondes. Elles ont appelé à un dialogue sincère et inclusif entre le gouvernement et l’opposition, ainsi qu’à une révision transparente de la liste électorale, condition sine qua non pour une élection crédible.
Les femmes ivoiriennes, au-delà des appartenances partisanes, ont lancé un vibrant appel à la paix, au respect mutuel et à l’unité nationale. Elles refusent de voir leurs familles brisées par des violences politiques et souhaitent que la compétition électorale se déroule dans un esprit républicain.
Formation, engagement et responsabilité citoyenne
Plusieurs intervenantes ont insisté sur la nécessité d’une meilleure formation politique des femmes et de la population électorale en général. Comprendre les programmes de gouvernement, les enjeux démocratiques et les règles électorales est indispensable pour éviter les manipulations et les divisions inutiles. Elles ont aussi encouragé les femmes à s’impliquer à tous les niveaux du processus électoral : être électrices, candidates, observatrices, membres des bureaux de vote, ou encore sensibilisatrices dans leurs communautés.
En tournée dans le Gontougo, Jean-Louis Billon, candidat déclaré à l’élection présidentielle d’octobre 2025, a lancé un message fort à ses adversaires encore à l’extérieur du pays.
— linfodrome.com (@Linfodrome) July 1, 2025
📰 Consultez l’article ICI 📌https://t.co/iJsvdDI2YR #Linfodrome #Politique pic.twitter.com/VDzG4esjVn
Ce rôle actif est perçu comme un levier essentiel pour garantir la transparence et la paix durant les élections. Enfin, elles ont appelé à dépasser les rivalités partisanes pour créer une « troisième voie » portée par les femmes, centrée sur l’intérêt commun et la construction d’une Côte d’Ivoire unie et prospère.
Ce message d’unité et de responsabilité collective invite à faire de la paix une conquête quotidienne, portée par l’engagement lucide et courageux de toutes. Ce symposium a mis en lumière le rôle clé que les femmes peuvent jouer dans la réussite des élections présidentielles de 2025, en faisant de la paix et de la cohésion sociale des priorités partagées. Leur mobilisation s’annonce déterminante pour un scrutin apaisé, inclusif et respectueux des valeurs démocratiques.
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DJOMANDE Aziz
Journaliste Reporter
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